Chapitre 11: Le mois sans Ryota.

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Point de vue de Hope.

Voilà, le diagnostic est posé par Aomine, je suis parano ! Je ne sais plus quoi penser, et je suis dégoutée. Très vite, il va se mettre à tenter de me téléphoner, mais je refuse clairement de lui parler.

Ryota, lui, le prend au téléphone.

— Daiki, c'est Ryota, tu as fini avec elle, elle refuse catégoriquement de te parler.

— Tu as mis le haut-parleur ? Il faut qu'elle entende ce que j'ai à dire.

— Le haut-parleur est mis oui.

— Hope, Satsuki vient de m'avouer ses agissements et je te demande pardon, mais je refusais de te croire !

J'écoute la conversation, mais au fond, je suis presque certaine que rien ne changera. AU fond de moi, je commençais à croire que seul Satsuki était responsable des menaces. L'envie de partir loin d'ici se faisait présente, mais je ne voulais pas laisser Kissé.

— Je pense me rappeler qu'elle a déjà fait ce genre de chose, t'avouer les choses une fois que je suis partie, j'en ai marre Aomine. Chaque fois, je dois réfléchir à ce que je dois, comment j'agis. Je n'arrive même plus à me sentir à l'aise une fois que ta chérie est là. Mais je crois que les menaces partent d'elle seule. Je doute que le petit copain de ma sœur poursuive le but de me faire éliminer.

— Kissé, laisse-moi vous accompagner, je ne peux pas accepter de perdre l'amitié de Hope. Pas pour ce que Satsuki m'a avoué !

— Je vois avec elle, et je te tiens au courant.

Nous sommes chez mon père et je ne veux pas quitter d'ici. Mais je vais parler avec mon père. Et, c'est la que je me suis confiée. Ma sœur me manquait, mais je ne regrettais en rien mon acte, la chose la plus blessante pour moi c'est donc Aomine, toujours pour Satsuki. Jamais le bonheur serait avec lui, pas avec cette fille dans ses pieds.

Kissé restera près de moi et je ne cache rien de ce que je raconte à mon père. Mais peu a peu, je commençais à avoir peur, peur de perdre aussi Kissé. Et cela, je l'avoue devant lui et devant mon père.

— Papa, j'ai si peur, peur de perdre aussi Ryota, tout qui est à mes côtés, il me semble les perdre. Est-ce que je suis maudite ?

— Tu n'es pas maudite, ma puce. Peut être te fais-tu des idées, et tu devrais peut accepter que ce garçon Aomine vous accompagne.

— Hope, pourquoi me perdrais-tu ? Je ne compte pas te laisser, je pensais avoir été clair sur le sujet.

— Oui, tu l'as été, mais qui me dit que ça ne sera pas comme avec Aomine ?

Je vois Kissé alors se renfrogner et je ne réalise pas ce que je fais à ce moment présent.

— Alors tu penses sincèrement que je suis comme lui ? Tu sais quoi ? Je vais partir seul et tu feras ton bilan sur toi-même, je te resterai fidèle et j'attends de voir toi ou tu vas te situer face à notre distance. Sache que je suis profondément déçu, je croyais que nous deux c'était bien au-delà de tes idées. Mais j'étais loin de m'imaginer que même avec moi tu semblais heureuse, mais en réalité malheureuse. À dans un mois Hope, je ne t'embrasse pas, mais ne tente pas de me téléphoner, tu verras, ce qu'est un isolement, vu que tu veux t'isoler, tu diras merci à ton double.

J'ai tenté de retenir Kissé, mais il reste sur ses positions.

— Attends Ryota, ce n'est pas ce que je voulais dire et tu le sais. Dis-je en le retenant par le bras.

— Je crois que tu es toujours aussi amoureuse d'Aomine que ce que tu ne l'es de moi. Je respecterai ton choix, mais j'ai dit : je ne suis pas comme lui et donc je ne te laisserai pas tomber.

— Kissé, s'il te plait laisse-moi t'accompagner ? dis-je en le suppliant.

— Tu vas rester sagement ici avec ton père et tu penseras à réfléchir, ne te fies en rien à ce que tu pourrais voir dans les médias, ils sont tous stupides et inventes des tas de choses. À dans un mois, Hope.

En guise d'au revoir, il m'embrasse comme pour me rassurer, mais au fond de moi, je me sentais minable. Pourquoi mes pensées avaient-elles décidé de parler avant que moi-même je ne réfléchisse.

Pour la suite, je suis restée dans ma chambre, je reste allongée sur mon lit et je réfléchis, je pense.

Première semaine sans Kissé

Je reste sur mon lit et n'ai même pas envie de marcher, je tente chaque jour de lui téléphoner, mais jamais il ne me répond, et les messages, c'est le néant le plus total. Mes journées sont très longues et personne ne me téléphone. Aucune nouvelle de personne y compris Aomine.

Secondes semaines sans Kissé.

Je me sens vide et dépourvue de tous sens logiques. Il me prend en tête des idées sombres que Kissé s'amuse peut-être mieux sans moi. Je ne regarde ni la télévision, ni même les journaux. Je suis isolée de tous et de tout le monde. Mon appétit se réduit, et je sombre peu à peu. Malgré, que le cuisinier de la maison « apporter mes plats, je ne mange que très peu. Mon frère Seijuro n'est pas dans la maison deux semaines qu'il reste si j'ai bien entendu parler le cuisinier chez Aomine.

Mon moral en prend un coup, et je ne sais plus trop quoi penser. Toujours aucune réponse de Kissé.

Troisièmes semaines sans Kissé.

Je ne me bats plus, je refuse de manger et j'ai cesser de croire en l'amour et les belles paroles de Kissé. Je ne mange plus et le cuisinier commence à me crier dessus. Je sombre plus profondément. Souvent, j'essaie encore d'envoyer des messages à Kissé et de le joindre, mais jamais il ne répond. Je coupe mon téléphone et c'est fini. Je n'espère plus rien du tout. Les larmes m'envahissent encore plus et la mélancolie m'embarque, seule ici et ignorée de tous et pas l'envie de sortir de ses quatre murs. Je regrette le voyage aux Usa, et je m'en veux sincèrement d'être revenue. Je me sens vraiment perdue sans Kissé, mais je commence à me faire une raison. Je veux me lever, mais je m'écroule au sol, impossible pour moi de me relever. Depuis quand n'ai-je plus mangé ? Je ne trouve même pas la réponse. Peu importe Hope, tu peux quitter ce monde, cela arrangera l'histoire de tout le monde. Je ferme les yeux et je ne pense plus à rien. Mourir ou être envie ? Je ne vois plus où se trouve la différence et je ne vois plus d'utilité pour moi.

Quatrième semaine sans Kissé.

J'ouvre les yeux et j'entends un bip, régulier. J'ouvre les yeux et je suis dans une chambre d'hôpital, mon père est à mes côtés.

— Hope ma puce, mais pourquoi n'es-tu jamais sortie voir les autres, dit-il en pleurs.

— Je ne sais pas. Tentais-je de répondre.

Je me sens faible et j'ai envie de pleurer en permanence. Mon père reste à mes côtés et je n'ai plus demandé après Kissé. Quand je ferme les yeux, c'est lui que je vois, il était, je pense, ma seule lumière restante ici-bas. Je suis forcée de constater que Hope White n'est rien pour personne et je voulais mourir, au fond j'avais trouvé ma solution. Je me mets à pleurer à chaudes larmes et demande pour mourir. Je ne suis plus moi-même, mais des tuyaux me sont reliés au bras, et je passe mon temps à les arracher. Très vite, je suis liée à ce lit. Je ne sais plus ce qui en est du temps. Quand devait revenir Kissé ? Je sais plus et donc je me mure dans un silence total. Mon père reste en permanence et les médecins ne comprennent pas mon état. Je les entends parler de grosse dépression, mais j'ignore le tout. Je passe mes journées à dormir et ne pas parler. Je regarde dans le vide vers la fenêtre et le temps me parait figer, je me sens vide et froide de tout. Souvent, ce sont nos matchs de basquet qui me tiennent éveillée, mais tout cela me parait si loin.

Mon père ne me parle plus, il reste à pleurer et répondre à son téléphone, souvent, je l'entends parler d'affaire.

J'ai capitulé et ne cherche même plus à comprendre quoi que ce soit.

Cette vie est vraiment étrange, car au fond de moi, je me dis que mes amis, du moins ceux que je pensais être mes amis, doivent être heureux.

Mes secrets de famille tome 2  (Kuroko no basket)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant