Cupidon et son histoire ( tome 1 )

8 ~𝓼𝓪𝓾𝓿𝓮 𝓶𝓸𝓲 𝓼'𝓲𝓵 𝓽𝓮 𝓹𝓵𝓪𝓲𝓽~

Tw: viole crise d'angoisse

Milena.

Je ne voyais plus la différence entre moi du présent et moi du passé, tous mes souvenirs se mélangent. 2 heures que je suis assise sur cette chaise. Je ressens un inconfort et un ennui permanent. Mon corps commence à être engourdi et mes muscles deviennent raides. Je n'avais gémi que quelques fois. Je refuse de montrer que j'étais faible. Intérieurement, j'avais juste une seule envie, me prendre une balle entre les deux yeux. Mon cerveau était en alerte comme avant. Je me sens aussi mal qu'avant. Personne n'était revenu depuis la chaise. On m'avait accroché au plafond et on m'avait laissé seul avec mes envies suicidaires.

Pour le moment la faim et la soif ne se manifestent pas vu que j'avais l'habitude. La torture au couteau a tellement était testé sur moi que sur ma peau, l'on ne voit que les trace de celle-ci. Et, la chaise électrique est peu originale, mais je l'ai tellement vécu que mon corps a arrêté d'être surpris au moment de la décharge. Et, pour la douleur, je ne ressens plus rien, je me suis tant fait du mal pour savoir si j'étais encore vivante. Klem arrive

-Bonjour hermosos ojos la chaise électrique t'a remis les idées en place ?

-Oui, elle m'a aussi fait penser à toutes les choses qu'il m'a fait chuchoter d'une voix inaudible

-C'est qui lui ?

Mon corps se figa, il avait entendu ce que j'avais dit, je suis une putain de faible, je suis conne, je ne réfléchis jamais, je suis une imbécile. C'était comme si la tristesse avait enveloppé ma voix et l'avait rendue muette. Mais je réussi à dire dans un murmure :

-Le cauchemar de toute mon enfance, celui qui m'a tout enlevé, d'autres questions ?

-Oui plusieurs même ? si tu me dis le prénom de ta mère, je te détache du mur et tu pourras dormir par terre. marché conclu ?

-Ok ma mère s'appelle angélique Angelo

-Prénom original

-Klem, nous savons tous les deux qu'il est tout sauf original alors arrête de mentir Et je n'eu pas le temps de rajouter un mot qu'il libéra mes poignées.

Je m'adosse contre le mur froid, reprenant mon souffle tout en essayant de contenir la douleur qui irradie de ma cuisse. Je ferme les yeux un instant, essayant de me concentrer sur ma respiration pour calmer les battements effrénés de mon cœur. Je sais que je ne peux pas me permettre de perdre conscience maintenant, je dois rester alerte et trouver un moyen de m'en sortir. Les paroles de mon docteur résonnent dans ma tête. "Tu es faible", me dit-il, comme pour me rappeler ma vulnérabilité, ma condition de victime. Mais je refuse de me laisser définir par les mots qu'il m'a jetés au visage. Je suis bien plus forte que cela, même si mes jambes ont cédé sous mon poids.

Voyant qu'il reste le couteau avec mon propre sang, je le prends et coupe les cordes qui me coupaient la circulation des chevilles. La douleur est intense, mais je sais que c'est un passage nécessaire pour retrouver ma liberté. Une fois mes pieds libérés, je m'appuie contre le mur pour me remettre sur pied. Mes jambes tremblent encore de faiblesse, mais je suis déterminé à sortir d'ici. Je me mets à marcher laborieusement jusqu'à la porte, boitant à chaque pas. J'espère que ma souffrance n'aura pas été vaine. Cependant, à mon grand désarroi, la porte est fermée à double tour. Une vague de déception m'envahit alors que je réalise que tous mes efforts pour me libérer ont été vains. J'ai réussi à me libérer physiquement, mais l'emprisonnement continue. Je me résigne finalement à la réalité. Je comprends que je vais devoir rester ici, du moins pour le moment. Une vague de fatigue m'envahit alors, mes jambes ne supportant plus le poids de mon corps. Je laisse mon corps céder, m'effondrant sur le sol froid et dur. Morphée, le dieu du sommeil, s'empare lentement de moi. Je sens mes paupières devenir lourdes et mon esprit s'évader peu à peu. Mais malgré cette torpeur qui s'empare de moi, je sais qu'il ne peut pas prendre le contrôle de mon âme. Mon esprit demeure éveillé, rempli de détermination et désireux de trouver une solution pour échapper à ce piège.