Cupidon et son histoire ( tome 1 )

43 ~𝓣𝓸𝓾𝓬𝓱𝓮-𝓵𝓪 𝓮𝓼𝓽-𝓳𝓮, 𝓽𝓮 𝓽𝓾𝓮𝓻~

TW: menace de viol, violence, meurtre

Milena

Alors que Klem s'efforce d'ouvrir un passage à travers la foule dans le but de me rejoindre, je poursuis mes mouvements empreints de sensualité. Cependant, tandis que je glisse autour de la barre, mes yeux se posent sur un homme, dont le regard insistant se rapproche de plus en plus. Arrivé à ma hauteur, avant même l'arrivée de Klem, il m'offre un sourire charmeur accompagné d'une offrande légère de 10 €, que je me fais un devoir de décliner en lui tournant subtilement le dos. Pourtant, je m'étais persuadée d'avoir réussi à me débarrasser de cet individu importun, mais en réalité, ce dernier a osé monter sur l'estrade pour s'approcher dangereusement de moi, allant jusqu'à effleurer mes hanches sans la moindre vergogne.

Une panique s'insinue en moi, me voilà prise d'une lutte intense pour me libérer de son emprise, hélas, je tremble tant que mes réserves d'énergie paraissent soudainement inaccessibles. Alors que je cherchais klem pour lui demander de l'aide, l'inconnue me chuchota : 

-je fais te violer jusqu'à ce que tu ne puisses plus marcher.

J'ai fait glisser mon adversaire du podium et tout le monde s'est écarté pour assister à sa déchéance. Son verre s'est fracassé en mille éclats lors de sa chute. Je suis descendu du podium, prêt à lui donner une leçon bien méritée. (En lui infligeant par exemple une leçon de vie mémorable.)

Il se relève, vacillant, le front ensanglanté ; c'est incroyable qu'il puisse encore tenir debout. Il tente de me frapper, mais j'esquive avec aisance. Toutefois, au moment où j'allais lui asséner un coup violent, un coup de feu retentit. Ce coup de feu provenait de la main armée de Klem. Et il avait atteint le front de mon agresseur en plein centre. Klem s'approcha de moi, rangeant silencieusement son arme. Il attrapa mes deux bras de ses mains et entreprit de vérifier si j'étais blessé en me scrutant de la tête aux pieds. Comme s'il se souciait réellement de mon bien-être.

-Est-ce que ça va milena ? je l'ai vue sur le podium, j'ai fait ce que j'ai pu pour arriver, attend. Dit-il paniquer 

-oui ça peut aller, seulement, tu aurais dû me le laisser, je me serais fait un plaisir de le castrer avant de le tuer.

- je suis désolé, mais le voir poser cette main sur ton corps m'a donné une envie de meurtre, exactement la même que la tienne, répont-il.

Je me détourne, le regard empli de mépris, en direction du corps sans vie de cet individu. Sans autre égard pour sa douleur inexistante, j'accorde à mes pieds l'honneur de lui infliger trois coups vigoureux, afin de libérer un peu ma colère étouffée. Une fois mon exutoire achevé, du coin de l'œil, je perçois un geste subtil de la part de Klem, qui sollicite l'un de ses hommes afin qu'il se débarrasse promptement de ce cadavre indésirable. Avec promptitude, celui-ci s'active déjà à évacuer le corps, l'éloignant sans tarder de la piste de danse.

Puis, sans plus attendre, Klem attrape mon bras d'une main ferme et m'entraîne vers les hauteurs de l'étage VIP. Une fois parvenus à destination, un parfum enivrant d'excitation m'envahit lorsque Emma, d'une grâce infinie, vient fondre dans mes bras, créant ainsi un instant de réconfort dans cet univers trouble.

-si klem n'avait pas tué ce vieux porc, c'est moi qui l'aurais fait, est-ce que ça va ?

-oui tout va bien ne t'inquiète pas, souris-je.

-Bon, aller viens, on va se bourre la gueule pour oublier ça, déclare mon ami un grand sourire tout en me pinçant les joue comme une grand-mère.

-je ne crois pas Emma, on va rentrer nous, je pense que milena doit se reposer, expliqua klem

-oui, il a raison, ça m'a donné un coup de mou, il vaut mieux que j'aille dormir. prononçai-je en faisant un clin d'œil à Emma.

-je vous laisse toutes les deux 3 secondes, je fais prévenir les autres que nous partons. nous informe klem

Et ainsi, Klem prit congé, rejoignant ses compagnons dans le dessein qu'il avait énoncé. Pendant ce temps, Emma, empreinte d'une délicate attention, saisit délicatement mon bras et nous écarta discrètement de la table, garantissant ainsi que nos échanges demeurent à l'abri des oreilles indiscretes.

-Alors, vous partez ce soir ? tu lui as dit ? demande ma meilleure amie

-oui, on part ce soir et non, je ne lui ai encore rien dit. Ensuite comme je sais que tu es tête en l'air, je te rappelle de faire la valise de klem et moi et de nous l'envoyer à l'hôtel.

-merci de me l'avoir rappelé, j'avais oublié. Sinon, tu avais une petite idée de ce que vous alliez faire ?

-Je ne sais pas trop en fait, je ferai le moment venu. Est-ce que tu penses qu'il va aimer, car je commence à stresser à l'idée qu'il n'aime pas ma surprise déclare je

-détends-toi, je suis sûr qu'il va adorer, personne ne lui a jamais fait une surprise aussi belle depuis que je le connais du moins.

-ok, dis-je en prenant une grande respiration, tout va bien se...

-aller viens milena, on y va, m'interrompt Klem.

Je fais un signe de main au reste du groupe et je chuchote un "salut" à Emma. Après ça, Klem met son bras autour de ma taille et place sa main dans le creux de mes reins. Il me dirige vers les escaliers et me chuchote :

-s'il y a encore un homme qui ose toucher des zones de ton corps que, à ce moment, je n'ai pas encore explorées, il aura le droit à la pire des rédemptions.

Cette simple phrase suffit à ébranler mon être, à me faire défaillir et manquer une marche. Cependant, dans ma maladresse innée, Klem est toujours là pour me rattraper. Nos yeux se croisent et tout se met à tourbillonner autour de nous, comme si c'était la toute première fois. Mon cœur s'emballe, frappant fort dans ma poitrine, tandis que nos regards se rencontrent. Le monde entier semble se figer, ne laissant place qu'à la captivante beauté de ses iris verts. Une connexion spéciale, unique, relie nos âmes, comme si nous étions destinés l'un à l'autre depuis toujours.

Tentant de reprendre nos esprits, nous poursuivons notre chemin jusqu'à arriver devant ma nouvelle voiture. Mais quelque chose a changé chez Klem une fois à bord. Une vague d'énervement se dessine sur son visage, ses sourcils se froncent et tous ses gestes deviennent empreints d'une force extrême. Il ne porte pas son regard vers moi, fixe et stoïque, son attention rivée sur la route. Aucune mélodie ne s'échappe des enceintes, un silence inhabituel qui ne laisse échapper aucune note musicale.