34 ~𝓪𝓾𝓽𝓸 𝓭𝓮𝓼𝓽𝓻𝓾𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷~

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TW : torture

Milena

Après avoir fait une petite sieste avec Emma, je me suis réveillée avant elle. J'ai doucement essayé de me lever, veillant à ne pas faire de bruit afin de ne pas la déranger. Ensuite, je me suis dirigée vers le dressing pour sélectionner les vêtements que je comptais porter après ma douche. Je me sentais prête à affronter tout ce qui m'attendait aujourd'hui.

30 minutes plus tard...

Après m'être douchée et avoir enfilé ma tenue de sport ajustée en noir, avec un col roulé et des manches longues, je me suis dirigée vers la chambre de Ben. Je frappai doucement à la porte en bois et attendis quelques instants avant de l'entendre me dire d'entrer. J'ouvris la porte et fus accueillie par la lueur tamisée de sa chambre. Les rideaux étaient entrouverts laissant filtrer la douce lumière du soleil matinal. Ben était assis à son bureau, concentré sur son travail, mais lorsqu'il tourna la tête vers moi, un sourire éclaira son visage.

-Salut Ben, excuse moi de te déranger, tu aurais du gel hydro alcoolique ? Demandé-je

-Salut, non je crois pas, c'est pourquoi ? Dit-il tout en rangeant son livre et en éteignant la musique.

-J'en ai besoin pour faire souffrir la pétasse qui sert de mère à Klem, tu peux aller en acheter s'il te plaît ? Déclare-je.

-Je vais aller demander à Klem, attends.

-Non surtout, tu fermes ta gueule, tu ne vas pas voir Klem. Enonce-je.

-Pourquoi ? Demande-t-il

-Pour rien, je veux juste du gel hydro alcoolique et pas d'histoire. Formule-je.

-Ok, je vais le chercher. Souffle t'il gonflé par ma demande.

Je me sentais perdue, enfermée dans mes propres pensées, alors qu'il sortait précipitamment de la pièce. On aurait dit que mes pensées rageaient tel un feu vorace qui me consumait de l'intérieur. J'étais seule, abandonnée à mon sort, livrée à cette spirale infernale qui ne cessait de grandir.

Dans cette pièce silencieuse, l'atmosphère était étouffante et pesante. Les murs semblaient se rapprocher de moi de plus en plus, ajoutant à ma détresse. Tout mon être était envahi par une profonde peine, mon âme était frappée par une tristesse indescriptible. La solitude me renvoyait inlassablement à cette réalité douloureuse que je ne pouvais éviter. Mes pensées dansaient dans ma tête, des réflexions tourbillonnantes qui me faisaient sombrer encore plus profondément dans mes sombres pensées. Chaque souvenir, chaque mot prononcé résonnait sans cesse en moi, m'emprisonnant dans cette réalité qui me semblait insupportable. J'essayais désespérément de trouver un échappatoire, une lueur d'espoir, mais chaque tentative était vaine. Mon enfer personnel grandissait sans relâche et je me sentais envahie par le désespoir. La douleur dans mon cœur était palpable, une douleur qui me transperçait de part en part et ne me laissait aucun répit.

Les secondes semblaient s'éterniser, laissant place à une solitude insoutenable. Je me sentais comme une tourmente intérieure, une tempête qui me ravageait de l'intérieur. Mes émotions étaient en ébullition, je ne trouvais aucun réconfort ni aucune solution à cette souffrance qui me dévorait. Sans présence à mes côtés pour me guider, je me retrouvais seule face à moi-même, face à ce tourbillon infernal qui ne cessait de me happer. J'étais vulnérable, fragile, impuissante devant cette réalité qui me dépassait. Dans cette solitude oppressante, je réalisais à quel point mes pensées avaient le pouvoir de me détruire, de m'enfoncer encore plus profondément dans cet abîme intérieur. Je me sentais à la fois perdue et démunie, essayant tant bien que mal de trouver une lueur d'espoir au sein de cette obscurité écrasante.

1H plus tard...

Une heure plus tard, il est revenu sans dire un mot, toujours aussi agacé par la situation.

J'étais maintenant devant la porte de la cave, tenant du gel dans une main et un couteau dans l'autre. Je sentais l'excitation monter en moi. J'ouvre la porte et je retrouve cette vieille femme les cheveux ébouriffés à cause du courant électrique de la dernière fois. J'allume la lumière ce qui la réveille. En me voyant, elle commence à crier comme une folle, a m'insulter de tout les noms. Je suis étonné de là voir toujours vivante, je ne pensais pas qu'on lui avait donné à manger. 

-Bonjour Marie, je suis de retour pour te faire souffrir. L'informe-je

-Que veux tu savoir, je ne veux plus souffrir. Pleure t'elle.

-Absolument rien, je veux juste faire souffrir quelqu'un d'autre que moi Souris je

Je m'approche, puis je prends la lame entre mes mains et lui fais les même plaies que je m'étais infligée un peu plus tôt. Mais cette fois-ci, je lui rajoutais du gel hydro alcoolique qui lui désinfecte les plaies tout en la faisant souffrir. Une des tortures les plus originales que le Docteur ait créé spécialement pour moi et aujourd'hui je la réutilise sur la créatrice de l'enfer.

2 jours plus tard...

Ça fait deux jours que je fais du mal à la mère de Klem, Emma passe pour me déposer à manger. J'en profite pour donner des bouts de pain à Marie pour qu'elle ne meurt pas avant de la faire souffrir pour tout le mal qu'elle a fait à Klem et à toute sa famille. Alors que j'allais recommencer ma torture après avoir manger, je fus surprise par ben qui ouvre la porte.

-Milena, stop tu arrêtes tes conneries ça fait deux jours que tu pourris ici, tu vas venir avec moi ! Ordonne t'il

-Ahahah, tu crois que je vais vraiment te suivre ? Demande-je

-Milena t'es en train de devenir complètement tarée alors soit tu sors par ta volonté, soit c'est moi qui te force à sortir. Lance Ben.

-Essaie avec la forcer et on en reparlera. Rigole-je

-Ok pas de problème. Répondit-il

Il s'approche de moi et attrape mes bras avant même que je puisse protester. Il me fait sortir de la pièce, me tenant fermement. Puis, Emma arrive par derrière et ferme la porte avec un cadenas.

-Mais vous êtes tous les deux des traîtres putain vous me faites chier je m'amusais enfin. Râle-je.

Aucun des deux ne me répondit et Ben me porta jusqu'à ma chambre. Une fois arrivée en haut, sur mon lit, je découvris une console avec un mot. Je me retournai pour demander à qui appartenait ce cadeau, mais Ben et Emma fermèrent la porte sans rien dire. La curiosité me rongeait, et je me demandais ce que ce mystérieux cadeau pouvait signifier.

-N'essaie pas d'ouvrir la porte, tu es enfermé ici pendant un jour pour ta santé mentale. Hurle Ben derrière la porte.

Me voilà donc enfermé, génial tout ça.

Je m'assieds sur mon lit, essayant de comprendre la situation, et soudain, mon cerveau se reconnecte et se rappelle du mot à côté de la console. Une lueur d'espoir surgit en moi alors que je me demande ce que ce mot pourrait révéler. Le mot :

"Milena,

Je suis encore désolé pour ce qui c'est passé, voilà un petit cadeau.
Je sais que tu ne veux plus me voir, j'espère que ça s'arrangera.
Sache que je tiens énormément à toi.

                                                                                          Klem"










Cupidon et son histoire ( tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant