Cupidon et son histoire ( tome 1 )

16 ~𝓫𝓪𝓽𝓪𝓲𝓵𝓵𝓮 𝓭'𝓸𝓻𝓮𝓲𝓵𝓵𝓮𝓻~

Tw: violence, sous effet de drogue et d'alcool

Milena

Après m'avoir pris différentes drogues et alcools et avoir au moins vomis trois fois. Nous sommes tous rentrés à la maison.

Bien sûr, pour éviter de mourir le moins bourré et drogué, va devoir conduire. C'est bien évidemment Hares.

On a laissé nos motos sur le parking et on s'est tous engouffrés dans la voiture. Klem et Ben chantaient à tue-tête, tandis que Kiala vomissait par la fenêtre. Emma et moi, on se tapait des fous rires pour absolument rien.

Oui, oui, on rigole juste par ce qu'on se regarde.

Une fois arrivés à la maison, on est sortis de la voiture de luxe en titubant, mais toujours morts de rire. Kiala vomissait encore toutes ses tripes dans un pot de fleurs pendant que Klem essayait d'ouvrir la porte d'entrée. Après 10 minutes d'essais et avoir fait tomber les clés 5 fois, il a enfin réussi à ouvrir la porte d'entrée.

On le suit en formant une chenille, comme des gosses de 4 ans ! Une fois la porte refermée, tout le monde est parti dans sa propre chambre. Malgré quelques chutes en chemin, je suis bien arrivée à destination. J'ai enlevé mes talons et mon sac, et je les ai déposés au sol. 

J'ai pris mon pyjama préféré, celui en satin rose avec des petits motifs de fleurs. Il est tellement doux et confortable, parfait pour une soirée détente.

Alors que je me dirige vers la salle de bain de mon étage je croise klem.

- oh...euh... désolé vas-y j'irais après toi dit il gêné

- merci

Je passe devant lui et je ferme la porte derrière moi. Une fois que je me suis changée, je sors de la pièce et là, je vois Klem assis par terre à côté de la porte. Qu'est-ce qu'il fait là ?

Est-ce qu'il va bien ?

- tu sais tu aurais pu attendre dans ta chambre je serais venue te chercher

Il ne répond pas, se lève et s'enferme dans la salle de bain. Même si je ne comprends pas sa froideur, j'essaie d'oublier ce moment et je rentre dans ma chambre. Et là, sur mon lit, Ben est installé confortablement avec un plateau de nourriture.

- bon milena va falloir parler alors tu vas venir poser ton cul ici et parle tout en manger rigole t'il

- d'accord si tu veux mais je n'ai rien à dire

Au final, j'avais des choses à dire puisqu'il était presque 4 heures du matin et nous n'avions fait que parler de mode et de voitures. Et puis, à un moment donné, il a commencé à aborder un sujet sensible.

- que c'est t'il passer tout à heure avec klem ?demande t'il.

- quand tout à heure ?

- bah quand tu lui as mis ton poing dans sa figure

- ah ce moment ?

- bah oui allez raconte je veux tout savoir dit t'il tout excité

- bah en gros il a dit que j'étais une débile parce que je lui avais demandé « est ce que je peux mettre mes mains autour de sa taille » parce que je sais à quel point c'est dérangeant quand les gens te touchent alors que tu ne leur as pas donné la permission. Et du coup mon cerveau a répété sa phrase en boucle. Et cette simple phrase à pris trop de place. Ce qui a fait que je me suis énervé et que je l'ai frappé.

Je ne pouvais pas dire à Ben la vérité, même si j'avais des pensées sombres qui m'envahissaient. Je ne voulais pas lui révéler mes envies suicidaires, ni lui dire que j'avais cru que Klem était le maudit individu qui avait détruit ma vie. C'était trop douloureux et trop difficile à partager. Je gardais ces tourments enfouis au plus profond de moi, cherchant un moyen de les surmonter. Les épreuves des derniers jours avaient été particulièrement difficiles, avec des souvenirs douloureux qui me hantaient sans relâche. Mais je savais que je devais trouver la force de continuer, de chercher de l'aide et de trouver des solutions pour guérir.

- à oui d'accord donc il faut éviter de t'énerver.

- ouais en gros c'est ça

- je peux te faire un câlin ? Demande t'il pas sûrs de lui

- oui ont peut essayer si tu veux

Il me prit dans ses bras, et étrangement, ce moment n'était pas aussi malsain que tous les autres contacts physiques que j'avais pu avoir. C'était le même genre de câlin que j'avais avec Emma, mais cette fois-ci, c'était lui qui me serrait trop fort, pas moi.

Soudain, nous fûmes interrompus par Klem qui toqua à la porte déjà ouverte.

- Ohhh les amoureux

Je me suis retourné et je lui ai lancé un regard noir. Après avoir vu ma réaction, il a commencé à rigoler. Ça a juste augmenté ma colère. Alors, sans réfléchir, j'ai attrapé le couteau qui était posé sur une des assiettes et je l'ai lancé vers la porte, entre les doigts de Klem. Leurs yeux étaient grands ouverts, choqués par ce qu'ils venaient de voir. Mais Klem a éclaté de rire et a dit:

- Putain ben ta enfin trouver une femme qui va pouvoir t'apprendre à baiser, cette fois si tu te trompes pas de trous

Je n'ai pas pu résister et j'ai éclaté de rire avec toi et Klem. Mais quand Ben a pris une des oreilles et l'a lancée sur Klem, puis sur moi, c'est là que tout a vraiment déraillé.