TW : violence, sang et meurtre
Milena
Alors que je m'aventurais, avec une curiosité indéniable, à travers la demeure à la recherche de Marie, la mère de Klem, je fus atterré par la stérilité du rez-de-chaussée. Ainsi, je gravis les marches majestueuses menant à l'étage supérieur, espérant y trouver ne serait-ce qu'une trace de la dame tant convoitée. À ma plus grande déception, la pièce gardait le mystère, ne laissant transparaître aucun indice. C'est alors que j'entrepris, pour la seconde fois, l'exploration de la cave, espérant y dénicher enfin la clé du mystère qui nous accablait depuis si longtemps.
Mes pas prudentes résonnèrent sur les marches de pierre, annonçant ma présence. Me rapprochant doucement de la porte, l'excitation et l'espoir vibraient en moi, tandis que mon cœur s'emballait à l'idée de dévoiler enfin la vérité dissimulée derrière ces murs de silence. Cependant, en une fraction de seconde, mon monde bascula. Une explosion fulgurante emplit l'air, me projetant violemment à terre. Assailli par le son assourdissant, mes oreilles tintèrent de manière insupportable, ajoutant à ma confusion déjà naissante.
Mon corps meurtri essayait alors péniblement de se relever, mais les étourdissements incessants m'enlacèrent, me soumettant à leur volonté. Mon salut résidait dans l'appui précaire que je trouvai sur le mur, m'évitant, ainsi, une chute vertigineuse. Cependant, une fois debout, une agonie dévorante envahit chacune de mes veines, accompagnée d'une vive douleur. Un couteau perfide, planté sans scrupule dans mon épaule, propageait en moi une rage brûlante, mêlée à une frustration indescriptible.
Dans cet instant où la surprise cédait progressivement sa place à la colère, je fis volte-face, cherchant l'origine de cette agression inattendue. Et là, au détour de ma vision floue, se trouvait la mère de Klem, arborant un regard glacial, révélant ainsi sa complicité dans ce cruel stratagème. Une clarté écarlate semblait embraser mon esprit, alimentée par la duplicité perfide de cette femme que je pensais connaître.
-Eres tù la rienda de la puta que me tortura. Ahora es mi turno de vengarme y hacerte daño. ( C'est toi la reine des putes qui m'a torturé. Maintenant c'est à mon tour de me venger et de te faire du mal ). Dit-elle dans sa langue natale.
Alors que ses insultes continuent de pleuvoir dans sa langue maternelle, je lui assène un crochet qui lui brise la mâchoire, la faisant reculer de quelques pas et me donnant ainsi l'avantage. Profitant de son déséquilibre, je saisis le couteau planté dans mon épaule. Je fais taire ma douleur, refusant de lui donner le plaisir de voir ma souffrance. Marie s'approche de moi avec un morceau de bois qu'elle avait ramassé plus tôt, tentant de me frapper à la tête. Par chance, je me baisse au dernier moment, échappant à son attaque. Une fois au sol, je lui enfonce mon couteau dans la cuisse. Sa douleur est telle qu'elle ne peut la dissimuler et ses cris transpercent mon tympan. Avant qu'elle ne puisse récupérer le couteau, je le lui arrache violemment, amplifiant ses hurlements. Je me relève puis lui plante la lame dans l'épaule. Les cris se poursuivent, comme si elle était en train de mourir, alors qu'il ne s'agit que de quelques égratignures. Toujours à travers les hurlements et les insultes, je lui enfonce le couteau dans le ventre, lui ôtant la vie. Elle s'effondre sans vie sur le sol. Le temps passe et la fumée s'intensifie, m'étouffant peu à peu. Je saisis le corps de la défunte et monte les escaliers en prenant garde de ne pas chuter. Malgré la douleur lancinante, l'adrénaline me maintient debout. Je transporte toujours la mère de Klem, veillant à éviter les flammes qui dansent autour de nous. Une fois à l'entrée, j'ouvre la porte et découvre un visage collectif empreint de tristesse. Les hurlements d'Emma au sol résonnent dans mes oreilles, mais dès qu'elle m'aperçoit, elle cesse de crier et se précipite vers moi pour me serrer dans ses bras. C'est un moment de soulagement et de réconfort après tant d'angoisse.
-Emma je me suis pris un couteau dans le bras et j'ai un peu mal donc si sa te dérange pas, on fera nos retrouvailles après. Informe-je.
Elle s'éloigne de moi avec un sourire empreint de douceur, prenant délicatement un mouchoir pour essuyer les cendres qui maculaient mon visage. Dans un geste empreint de sollicitude, je m'éloigne, contournant son chemin pour aller retrouver Klem. Lorsqu'il croise mon regard, des larmes brûlantes ruisselant sur ses joues, je peux voir une lueur céleste dans ses yeux. Tel un ange venu lui apporter le réconfort tant attendu, je dépose avec précaution le corps inerte de sa mère et me penche tendrement vers lui.
-Je viens de tuer ton démon dans la vraie vie et je te promets que je tuerais celui de ton esprit. Chuchote-je à son oreille.
Je me retourne délicatement, submergé par une douce vague de surprise. Soudain, l'étreinte chaleureuse de Ben m'enveloppe avec tendresse, accompagnée d'une sincérité qui réconforte mon cœur. À sa suite, Emma et Hares se rapprochent avec une bienveillance contagieuse, partageant leur joie de vivre dans cet instant magique. Mais l'incroyable ne s'arrête pas là : Kaila, d'une démarche gracieuse, se joint à ce cercle d'affection, faisant résonner en moi une harmonie fluide et mystérieuse.
-Aller ramène ton cul Klemou. Demande ben
C'est avec un immense plaisir que Klem accepte de se joindre à nous, et cela me fait prendre conscience de la véritable transformation de notre amitié en une famille singulière. Il est vraiment étonnant de constater à quel point le lien qui nous unit est fort et indéfectible. Même si Kaila peut parfois sembler revêche, j'ai la certitude profonde qu'elle t'aime sincèrement, au plus profond de son être. C'est cette incroyable puissance de l'amour qui nous rassemble tous, même si nous ne parvenons pas toujours à l'exprimer ouvertement.
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Cupidon et son histoire ( tome 1 )
RomanceTOME 1 de la saga : "La Muerte de los Ángeles" Milena avait depuis longtemps accepté l'idée de mourir, rongée par les souffrances de son passé. Cependant, l'homme qui la maintenait captive avait un tout autre plan. Plutôt que de la condamner à une m...