Mon coloc : Je T'aime Mais Je Te Déteste A La Fois

chapitre 29

Enfin nous sommes Samedi, depuis hier je cohabite avec Kylian et à vrai dire ça commence un peu à m'énerver, il est gentil je dis pas le contraire mais je ne me sens pas à l'aise.

-ça va ? Demande une voix fatiguée

Je me retourne et voix Kylian rentrer dans la cuisine, il s'assoit en face de moi avec un bol de céréales à la main.

-ouais c'est juste que je me disais qu'un moment je devrais bien partir de chez toi.

-comme tu veux, pourquoi tu ne retournés pas d'où tu viens.

Je fronce les sourcils.

-mon copain m'a viré de notre l'appartement. Lancai-je sèchement.

Il lâche un petit cris avant de dire.

-copain ? Si c'est ça être être couple et bah je préfère être seul. Rigole t'il.

-seul les personnes amoureuses peuvent comprendre le sentiment d'amour.

-ok arrêtons de parler comme des philosophes déjà que je déteste la philosophie...bon admettons que tu pars, tu iras ou ?

-je-je ne sais pas. Soupirais-je

-c'est pour cela que tu dois rester chez moi !

-pourquoi tu veux tant que je restes chez toi ?

-je me sens seul alors toi comme compagnie c'est parfait et en plus c'est drôle de cohabiter.

-si tu te sens si seul pourquoi tu vas pas voir tes amis ?

-je n'en ai pas. Dit il froidement

-ah...et a l'école tu traines avec qui ?

-j'ai arrêté mes études.

-comment tu gagnes ta vie alors.

-je...je me bats...soupire t'il

-TU TE QUOI !

-j'a dis que je me battais.

-comment ? Pourquoi ? Ou ? Quand ?

-juste une question, tu auras juste une chance alors réfléchis avant de la poser.

-ok. Je réfléchis et dis. Qu'est ce qui t'as poussé à te battre ?

Il grimace et un sourire apparaît au coin de ses lèvres.

-je répondrai à toute les questions sauf celle là.

-et mais c'est pas du jeu.

-qui t'as dis qu'on jouait à un jeu.

Je soupire et vais dans ma chambre, il commence à m'exaspèrer, cependant il m'intrigue énormément, tant de questions flottent dans ma tête, des questions sans réponse.

Je me sens perdu, c'est comme si j'avais perdu tout mes repaires, comme si tout ce que j'avais construit c'était écroulé en quelques jours.

Tant d'effort pour au final avoir un résultat foireux.