/!\ Attention ! J'ai dépublié les deux premiers tomes car ils se trouvent à présent sur Amazon ♥
"Pourquoi tu t'es tatoué un papillon sur le coeur ?" - "Parce que je rêvais d'être un papillon." - "Pourquoi ?" - "Parce que je voulais m'enfuir par la...
"Papillon" reprend du service, avec le prologue de la partie 7 ! Merci d'avoir patienté jusqu'ici ♥ J'espère que la suite de cette histoire vous plaira !
Toutefois, je tenais à vous prévenir avant de lancer la publication ^^ Au moment où j'ai commencé la rédaction de cette partie, mon état n'était pas vraiment propice à l'écriture. En effet, je n'avais pas touché à Papillon depuis près d'un an, à cause de la rédaction de "Deux hommes à Osaka" et de mes soucis de santé, mais aussi à cause de trois relectures de roman qui m'ont pris beaucoup de temps. A côté de ça, j'avais de vrais soucis dans mon travail, et tout cela accumulé à provoqué énormément de fatigue nerveuse.
Ainsi, je me suis forcée à écrire le début de cette partie et je pense que cela doit se ressentir à la lecture. Comme vous le savez, mes textes publiés sur Wattpad sont des premiers jets, qui seront relus et corrigés lors de la publication officielle. J'ai donc le temps de prendre du recul sur cette partie pour la retravailler, mais pour le moment, je ne suis guère capable de faire ce travail >__< Cependant, mon état n'a guère influencé l'évolution de l'histoire, avec nos héros toujours très amoureux ♥ Et un autre couple va commencer peu à peu à se former...
Le rythme de publication sera d'un chapitre toutes les deux semaines, comme avant ! ^^
Par ailleurs, je vous rappelle que je serai présente à la prochaine Y/CON, qui se tiendra les 4 et 5 novembre prochaine à Montreuil ! ♥ Si vous y allez, n'hésitez pas à me faire un coucou !
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La journée touchait à sa fin. Ereinté de fatigue, Isaac déambulait dans le shop d'une démarche pesante. Il avait mal partout, au dos, aux bras, et aux jambes, aussi. Son corps entier lui rappelait qu'il n'avait plus l'âge d'enchaîner de telles journées, qu'un métier comme le sien requerrait du repos et qu'il claquerait avant l'heure s'il ne changeait pas d'hygiène de vie. Malheureusement, Isaac accordait si peu d'estime à son enveloppe corporelle qu'il endurait ses douleurs, tels les danseurs classiques s'adaptent aux leurs car cela fait partie du métier.
Isaac s'exécrait. Cela remontait à son enfance, quand la Marie-couche-toi-là qui lui servait de mère l'avait confié à sa grand-mère, une Italienne remarquable sans le sou qui avait fini par rendre l'âme au cours à l'aube de son adolescence, faute d'argent pour à la fois soigner son vieux corps et nourrir son petit-fils. La culpabilité l'avait tant pris à la gorge qu'il avait enchaîné les foyers avec cette rage des enfants meurtris par la vie, et qui cherchent quelque part une forme de revanche. Blesser son corps avait été une solution pour apaiser ses peines, d'abord avec des larmes, puis avec des tiges et enfin avec des aiguilles gorgées d'encre, d'abord pour cacher les cicatrices et ensuite pour se différencier du lot.
A présent, Isaac avait plus de quarante ans et un grand corps malmené par ses excès. La malbouffe avait alourdi sa silhouette, la clope encrassait ses poumons fatigués et l'alcool lui avait longtemps malmené les viscères. S'il ne buvait presque plus, il restait accro à la nicotine et il rentrait si tard le soir qu'il avalait ce qui lui tombait sous la main. Le tatoueur souffrait probablement de carence, mais il n'avait ni l'énergie, ni les moyens, ni même l'envie de s'en préoccuper. Il fallait bosser. Bosser jusqu'à ce que la fatigue fasse tomber ses paupières, bosser jusqu'à ce que son dos ne puisse plus se redresser, bosser jusqu'à que l'épuisement le mette à terre.
