Chapitre 3- Rencontre endiablée [réécriture]

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Musiques qui m'ont inspiré :

Seven Nathalie Jane
Slow Down de Chase Atlantic

TW :
Violences & évocation d'abus sexuel

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PDV ALMA

Les nerfs à vif, mon sens du contrôle se dissipe progressivement.

Mon doigt tremble nerveusement sur la gâchette, quand son sourire pervers me fixe sans relâche.

- Je préfère encore me tirer une balle, que de songer ne serait-ce qu'une seconde à repartir avec toi. Approche ta sale gueule de sociopathe, et je te troue ta putain de cervelle, crié-je la voix saccadée par la haine, qui me consume depuis des années.

Ma voix menaçante n'a pas eu pour effet de le ralentir, au contraire son rire résonne sadiquement dans cette salle.

Francesco marche lentement, la tête relevée et fière, en ma discrétion. Dans la précipitation et la peur, ma balle s'écrase au sol entre ses deux jambes.

Ses pas se stoppent instantanément, et sa mâchoire se crispe de rage.

Une tempête d'angoisse prend possession de mon être, se propageant dans mon estomac, le broyant par la même occasion. Mon coeur s'accélère à une vitesse folle, alors que ma gorge se serre tentant de retenir mes nausées.

- Tu vas regretter cette balle ma princesse...Je vais te faire sentir ta connerie tellement profondément, que tes cris de douleur seront ma plus belle récompense.

Mon corps se paralyse à l'instant où ses mots traversent sa maudite bouche.

Je suis raide, tétanisée par la peur qui me consume face à cet homme d'une quarantaine d'années. Sa carrure dégradée par l'alcool, la drogue et j'en passe, pourrait se fondre dans la banalité, mais en réalité, elle était effrayante. Son physique recouvrait un cœur inexistant, et une âme remplie de ténèbres.

Son œil droit avait beau être recouvert par une cicatrice, son autre œil se chargeait à la perfection de diffuser une atmosphère angoissante.

Bats-toi ou crève.

Ces mots résonnent comme un écho dans mon esprit, et 128 prend possession de mon être. Son masque se saisit de mon visage, me plongeant dans une impassibilité la plus totale.

Ma balle se loge dans son épaule, car cette fois-ci je ne jouais plus, je voulais abattre le chien de l'enfer.

Ses hommes braquent leurs armes sur moi, mais aucune de leurs balles ne me touchera, parce qu'il me voulait vivante.

Mes iris remplis d'incompréhension entrent en contact avec un regard rempli de noirceur, lorsque je constate que ses hommes tiennent en joue les hommes de Francesco.

Je n'ai pas le temps de comprendre quoi que ce soit, que les balles fusent entre les deux clans. 
Je me jette derrière une table, que je renverse en guise de bouclier.

J'aperçois Francesco claquer des doigts un de ses hommes, qui se précipite à ma rencontre.

Mon pied s'abat violemment sur son genou, si bien que j'entends son os craquer, suivi par ses hurlements de douleur. Je stoppe ses cris de douleur d'une balle entre ses deux yeux.

Un deuxième surgit sur ma droite. Je prends de l'élan, tournant sur moi-même, ce qui amène mon pied à s'écraser sur son visage. Le coup le propulse au sol, et je laisse ma lame perforer sa jugulaire.

Mon corps se relève précipitamment, quand le cran de sécurité d'une arme se relève. À peine mes yeux rencontrent les siens, qu'une balle vient se loger dans mon épaule droite.

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