Chapitre 16 - Bain de sang

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Musique qui m'ont inspirés : Eminem, Till I Collapse / Kehlani, Gangsta / Labrinth, Mount Everest / The Weekend, Call out my name.

TW : scènes de violence explicites

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PDV Alma

La musique me paraît si lointaine. J'entends seulement ses pas qui résonnent dans cette atmosphère pesante. Ma main sur ma bouche depuis quelques secondes, essayant tant bien que mal de tuer les souffles lourds provoqués par l'effroi de la situation.

Je suis recroquevillé sur les toilettes, de façon à ce qu'il ne voie pas mes jambes. Mais j'étais consciente que c'était foutu.

Personne d'autre n'était ici...

Je suis clairement en position de minorité. Je ne sens tout de même que l'adrénaline et le stress provoqué par cette situation, diminuer les effets de l'alcool.

Je glisse lentement ma main sur ma jarretière, pour y attraper mon poignard.

Je mords mes doigts lorsque je vois son ombre s'arrêter en face de la porte. Je ferme les yeux espérant fuir cette réalité, et que ce soit un putain de mauvais rêve.

- Ma petite 128. Je sais que tu es ici ! Allez sors, sois gentille, sa voix perçante me procure des frissons d'horreur.

Je l'ai reconnu aux premières notes de sa voix.

Alberto...

C'est l'un des sbires à Francesco. Celui qui l'envoie pour faire son sale boulot.

J'ouvre sauvagement la porte, qui lui arrive en pleine gueule. Il recule sous le coup, en tenant son nez qui saigne abondamment. Il attrape son flingue coincé dans la ceinture de son pantalon.

- Tu vas me suivre gentiment, et rentrer chez ton propriétaire sans discuter. Je ne peux pas te tuer, mais je peux très bien t'abîmer. Tu sais de quoi je suis capable 128, lâche malicieusement Alberto.

Ce connard est à l'origine de mes coups de fouet. Je ressens encore la douleur lancinante de mes plaies lorsque son fouet percuté sauvagement ma peau.

Je refoule la peur qui me prend aux tripes. C'est le moment où les « leçons » reprennent le dessus.

Attraper...Torturer...Tuer
Je dois devenir 128 le temps d'un instant.

- Viens que je te crèves gros tas de merde ! m'écrié-je lourdement.

Je fonce droit sur lui et lui retournent trois coups au visage. Mais il est d'une rapidité que je ne lui ai encore jamais vue. Il me plaque au sol avec une telle brutalité que je n'ai pas le temps de réagir. Il me bloque de son corps, le genou ancré dans mes côtes. Il m'entaille férocement le bras et la cuisse droite.

Il essaye de m'assommer d'un coup de crosse, mais je choppe le gun et lui fracasse le crâne.

Il tombe à mes côtés, assommés, se secouant la tête pour retrouver la vue. Je me relève et cours en direction de mon arme qui était tombé, à quelques mètres. Mes espoirs sont de courte durée, lorsqu'il me choppe la jambe, me faisant m'étaler comme une merde, sur ce carrelage froid.

Le contact du sol fut brutal et me retourne l'estomac. Mais, par chance j'ai attrapé mon arme et je lui enfonce sauvagement dans son il droit.

Il hurle sa douleur, sa main sur son il qui gicle.

Light in the darkness Où les histoires vivent. Découvrez maintenant