Chapitre 24 - Une âme angélique brisée

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TW : Public avertit que ce chapitre contient des scènes de violences et d'abus sexuel explicites.

Âmes sensibles abstenez vous de lire vraiment, pour garder au chaud vos petits curs 💝

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PDV Alma

La sonnerie stridente parvient à mes oreilles et me retire brutalement de mon sommeil.

- Allo, dis-je dans un murmure rauque encore la voix enrouée par le sommeil.

- Bonjour Mademoiselle Rodriguez. Je vous informe que votre ami Max vient de se réveillée. Je suis en revanche dans le regret de vous annoncer que ce n'est pas le cas de votre frère.

Mon coeur loupe un battement mais Liam m'avait prévenu que le temps de guérison serait long, et que son pronostic vital avait été engagé.

- Je vous remercie docteur. J'arrive de suite.

Son bras tatoué entoure et emprisonne avec possession mon corps collé contre le sien.

Sa respiration régulière et son souffle qui s'abat dans mon cou me prouvent qu'il est pris dans le sommeil.

Pourtant j'étais persuadé qu'il dormait très rarement...

Mon esprit se remémore les événements de la veille et toutes ses paroles tournent en boucle. Nous n'avons pas mis de mots sur ce qui se passe entre nous, et il est bien trop tôt à mon sens pour cela.

Je sais qu'à l'heure actuelle, je fuis la réalité parce qu'il est en train d'entrer dans mon monde et ça m'effraie considérablement...

Je ne connaissais pas encore la sensation de se réveiller près d'un homme, mais son odeur enivrait tout l'espace.

Elle est en train de devenir une drogue...

Je me lève en vitesse afin d'éviter de le réveiller, pour me précipiter au chevet de Max. Mais avant, je lui laisse un petit mot avec du papier que je trouve.

« Je suis partie voir Max cariño. Reposes-toi tes cernes parlent pour toi. Je veille sur lui pour nous deux. Besos Alma. »

Une partie de moi ne peut s'empêcher de le rassurer, même si je sais qu'il est loin d'être un gamin en détresse.

Mes pas me mènent à l'hôpital, dévalant les marches avec hâte de le serrer dans mes bras.

J'ouvre la porte et tombe dans ses yeux vairons qui me scrutent avec émotions.

Je comble la distance pesante qui nous envahit, et me jette dans ses bras. Mon âme se relie à la sienne quand nos bras encerclés font gage de protection mutuelle.

- Tu m'as manqué ma tigresse, me confie celui-ci.

- Ça ne fait qu'un jour et demi Max, ricané-je.

Ses yeux glaciales mais épris de bienveillance et de rigolade me défient de poursuivre.

- Je m'en carre l'oignon, c'était trop long, boude celui-ci avec son sourire en coin.

- Plus sérieusement, comment tu te sens mi alma angelical (mon âme angélique) ?

Ses sourcils se froncent et ses lèvres s'entrouvrent de surprise.

- Bien maintenant que tu es là ma tigresse, m'avoue celui-ci de son grain de voix rassuré.

Je le vois à sa façon de détendre ses épaules reliées par toutes sortes de fils. Mais il n'a plus celui qui maintient sa respiration, et c'est ce qui m'enlève un poids d'inquiétude.

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