Chapitre 28 - La moitié de mon âme

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PDV ENZO

Un bruit de verre éclatant parvient à mes oreilles. Je me fige, pas autant qu'Alma quand je sens ses griffes qui s'enfoncent dans la chair de mes épaules.

Putain elle a le don de m'exciter même dans des situations qui sont hors de mon contrôle.

- C'est quoi ce bordel encore ! M'ecrié-je en murmurant.

Elle me fait taire en plaquant sa main contre ma bouche, tout en me fixant.

Comme un puceau depuis ces derniers jours à son contact, mon excitation ne tarde pas à naître.

Mon regard brûlant épris d'envie ne la quitte pas, ce qui lui arrache un sourire suivit de son fameux lever des yeux.

Mais notre bulle éclate quand on réalise que quelqu'un venait d'avoir les couilles, de rentrer par effraction chez moi. Je vais remonter les bretelles à mes hommes avant de leur arracher la tête à ces incapables.

Alma change aussitôt d'expression quand elle réalise également la situation.

Je lui prends la main et la tire silencieusement jusqu'au cellier, où j'ai planqué des armes parmi d'autres multiples endroits de ma baraque.

Elle s'arme de son gun ainsi que d'un couteau vachement aiguisé. Je m'arme seulement de mon beretta.

J'étais clairement de bonne humeur pour un massacre. Je m'étais promis de ne plus jamais la blesser. Ça me bouffe de l'intérieur qu'elle est été une nouvelle fois la cible de mes démons.

« Je te veux toi et tes démons. »

Ses mots résonnent dans mon esprit. Mes barrières que je m'étais imposées sont entrain de se rompre, abattu par ses magnifiques yeux verts.

Elle me rend complètement fou, et niais qu'elle occupe chacune de mes pensées, serait être con. Je ne sais pas où tout ça nous mènera, mais je suis en train de plonger dans l'inconnu avec une putain d'excitation.

Je ne veux plus être le responsable de ses larmes. Mais, je ne serai jamais le prince charmant de son histoire.

Je sais que je l'ai fait souffrir, et je ne pourrais jamais certifier que je ne le ferai plus. Je suis conscient que je devrai la laisser partir. Mais pour la première fois, il n'est pas aussi facile de se débarrasser de quelqu'un.

Elle n'était plus une simple femme à mes yeux...

Alma me tape sur l'épaule, me fusillant du regard à la fois en colère et interloquer. Je m'étais perdu dans mes pensées et ça arrive bien trop souvent quand elle est à mes côtés.

- Je crois que le bruit venait du salon, souffle celle-ci.

Je vous jure qu'à l'heure actuelle, je donnerai tout pour être en elle. Mon tee-shirt en seul habit, ses cheveux détachés, l'arme à la main la rend tellement bandante.

Je te promets de faire sortir tes meilleures mélodies mon ange, après avoir massacré celui qui a mis cours à notre moment...

Je me mets devant elle, faisant barrière de mon corps. C'était devenu instinctif.

Elle lève les yeux au ciel une nouvelle fois.

- Tu es au courant que je ne suis pas une princesse à protéger. En plus, je me bats mieux que toi cariño alors bouges de mon chemin.

Mes yeux se bloquent dans les siens qui me défient. J'aborde un sourire narquois.

- On verra ça mon ange, quand on abordera toutes les positions possibles si tu es aussi endurante que tu le prétends, murmuré-je a quelques centimètres de ses lèvres.

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