Light in the darkness

Chapitre 5- Douloureuses révélations [réécriture]

Musiques qui m'ont inspirés :
Remix set fire to the rain X another love
Writing's On the Wall, Sam Smith
Impossible, James Arthur
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PDV ALMA

Cet aveu a pour résultat d'attirer toute son attention. Son regard perçant s'immisce dans le mien, qu'il fouille comme s'il cherchait à y lire la vérité.

- Qu'est-ce que tu lui veux ? m'interroge soucieusement celui-ci.

Sa main s'accroche à son glock, à mesure que les secondes passent, et que mon silence plane dans l'air.

J'interroge Alec du regard, parce qu'il est le seul qui puisse m'aiguiller sur le droit chemin.

Ses yeux se ferment une seule fois en guise d'appui.

J'aperçois qu'il commençait à perdre patience, par sa manière de resserrer sa main sur son arme.

- Tu peux être sûr que si ma vie ne dépendait pas de lui, tu serais déjà mort, précisée-je vaincue par la situation. Ma mère par je ne sais quel moyen le connaissait, et m'a fait promettre de le retrouver. Alors, s'il y a une seule once d'humanité derrière tout ce tas de muscles, amène moi à lui, et qu'après nous disparaîtrons de ta vie.

Le résultat de trois longues années d'attente était derrière cette porte. Mais, elle dépendait de lui, et ça m'irrite fortement de devoir le supplier.

Je plante mes yeux dans ceux d'Alec, pour y puiser le peu de force qu'il me reste. Je refusais de perdre la face devant cet homme, mais l'émotion envahissait mon âme.

Francesco m'a retiré le seul être cher qui me restait sur cette terre, ma seule raison de vivre a disparu ce jour-là.

Je suis morte il y a trois ans, et aujourd'hui ma résurrection ne dépend que de lui.

M'étant perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué la présence de cet homme face à moi, un canif en main.

Mon corps recule face à sa lame, qui se balade lentement sur mon cou, le regard perdu dans le mien. Il rompt le contact et finit par arracher les liens qui emprisonnent nos jambes, sans pour autant retirer ceux qui emprisonnent nos mains.

- Vous faites un seul faux pas, et votre sang repeint les murs.

Sa voix sèche éclate dans un avertissement menaçant. Il nous incite à avancer, son flingue braqué dans notre direction.

On traverse un couloir avant de monter l'escalier, qui donne sur une buanderie.

Nous nous arrêtons dans son salon, où je reconnais tout de suite Layla, et les deux hommes qui l'accompagnaient au bal. Mais, je remarque un autre homme que je n'avais pas encore aperçu cette  nuit-là.

- Jay! Va me chercher le couillon qui me sert de bras droit ! ordonne la voix rauque de Suarez.

Les autres nous observent dans les moindres détails, suspicieux et dans l'incompréhension la plus totale. Leur chef ne leur donne pas une seule information, se contentant de nous tenir en joue.

Je sens le corps d'Alec se rapprocher, de sorte à me frôler et m'affirmer sa protection.

Mes lèvres s'étirent dans un faible sourire, quand ses lèvres murmurent tendrement qu'il est là.

- Après la chambre, c'est notre salon. Offres leur notre hospitalité pendant que tu y es, râle rageusement la voix d'un homme.

Mes yeux se perdent sur le responsable de ces mots, et mon souffle se coupe instantanément.