🩸4. Monsieur Landers et Monsieur Terry.🩸

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    Le reste de la semaine est passée de façon troublante

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    Le reste de la semaine est passée de façon troublante. Barrett ne m'a pas dit une seule chose déplacée. Délana a encore couché avec lui. Ma mère m'a appelé trois fois alors qu'elle ne le fait jamais. Enfin, je n'ai fais aucun autre cauchemar.

    Aujourd'hui, nous avons la fameuse réunion, pour laquelle j'ai bossé toute la semaine. Monsieur Cole veut absolument investir dans l'entreprise Playing the music. Deux meilleures amis, assez jeune, ont décidés d'ouvrir une maison de disque. C'est le seul domaine dans lequel il n'a pas encore investi.

    Pour l'occasion, j'ai décidé d'enfiler un tailleur vert foncé dont le pantalon est ample. Un body en dentelle parsemé de petites fleurs mettant en valeur ma poitrine sous la veste. Des escarpins ouvert, avec de petites perles habillent mes orteils. Les talons de douze centimètre allongent mes jambes et me donne une silhouette que j'adore. Mes cheveux ondulent naturellement dans mon dos, les pointes arrivant au centre. Mon maquillage est simple et assez naturel. Un ombré marron beige au niveau des yeux. Mon teint frais et lumineux, afin de mettre pommette en valeur. Mes lèvres rouges carmin pour finir. J'en ai peut-être fait trop, mais je tenais à être parfaitement présentable. Je sais que Barrett s'attend que je sois à la hauteur professionnellement. Malheureusement, cela passe aussi par le physique.

    Alors que je tri le dossier, mon patron passe devant mon bureau et me fait un signe de tête. Aucune réflexion sexiste ou graveleuse. Je ne sais pas si c'est parce qu'il s'envoie en l'air avec mon amie, mais ça me fait un bien fou. La chose la plus bizarre dans tout cela, c'est que depuis quelques jours, à chaque fois que je le regarde avec attention, j'ai cette sensation de déjà vu.

    - Lilith, êtes-vous prête ?

    - Encore deux petites minutes, le temps que le dernier document s'imprime et je suis tout à vous.

    - Vraiment ? Demande-t-il avec un sourire en coin.

    Autant pour moi, le retour du connard en deux minutes. Je ne sais pas s'il se rend compte de son comportement, mais il devrait vraiment se remettre en question. Barrett lève les yeux au ciel en rigolant et moi je récupère la feuille qui vient tout juste de sortir de l'imprimante. Mon dossier sous le bras, nous avançons vers la salle de réunion.

    Les deux hommes sont dos à nous, profitant de la vu qu'offre la baie vitrée. Le premier qui se retourne est un blond magnifique. Ses traits taillés à la perfection lui donne un air de dieu grec. Ses cheveux bouclée lui donne un air juvénile, à l'inverse de ses yeux verts qui sondent notre âme comme un laser. Sa bouche pulpeuse, rouge à l'arc de cupidon parfaitement défini. Ses pommettes tranchantes lui donne un air dangereux, sans parler de sa musculature impressionnante, sans être dans l'excès.

    Tout s'arrête lorsque son collègue se retourne. C'est lui. L'homme du bar encore une fois. Ses yeux me parcours alors que je n'arrive pas à détacher les miens de son visage. La chaleur m'envahit. Je suis incapable de faire le moindre mouvement. Heureusement pour moi, Barrett est plus réactif que mon cerveau.

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