⚔️. Épilogue.⚔️

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    La guerre est ma raison de vivre

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    La guerre est ma raison de vivre. Les champs de bataille, un lieu où j'aimerais vivre. C'est comme ça. C'est gravé en moi. Alors toutes les mièvrerie que ma mère et ce Adam se disent depuis une demi-heure, enfermé dans cette chambre me donne la gerbe. Sérieusement, qui crois encore à cette connerie que l'on appelle l'amour. Surtout pour nous, être des bas fond.

    Enfin bref. Ça fais cinq putain de minutes que je frappe à cette porte. Si ils ne répondent pas, je ne serais pas responsable des dégâts causé au bois. Je compte bien enfoncé cette porte et tant pis s'ils sont entrain de baiser comme des lapins.

    - La vieille tu vas répondre ou je défonce cette putain de porte.

    - Oh je vais buter ce gosse.

    - Cause toujours vieille branche. Je t'attends.

    La provocation fonctionne toujours avec ma mère. C'est ce qui la stimule. À chaque fois que je le fais, elle donne le meilleure d'elle-même, me foutant des branler phénoménal. Et moi la douleur, j'adore ça. C'est l'énergie dont j'ai besoin.

    La joie s'empare de moi quand la mère de tous les démons ouvre la porte et me décoche une droite qui me fait longer le couloir sur le cul. Arrivant en plein milieu du salon, les regards amusés de mes frères me donne l'envie de les défoncer. Nous sommes tous liés. Si l'un de nous est blessé, nous le ressentons tous. Si l'un de nous meurt. Et bien je n'ose même pas imaginer ce que ça nous ferait.

    Chacun a sa personnalité, son caractère, ses forces, mais aussi ses faiblesses. La mienne est simple. Ma mère et ces trois crétins. Je donnerais mon âme, si j'en avais une, pour eux. Rien n'est plus important pour moi que la vie de ses quatre personnes. Enfin cinq maintenant. Après tout, Lilith est amoureuse d'Adam et ce crétin la rend heureuse. Alors à partir de maintenant, celui qui tente de lui faire du mal aura affaire à moi. C'est ainsi.

    - Je te préviens que si tu es venu juste pour me faire chier, tu vas passer un salle quart d'heure Enée.

    - C'est lui qui voulait vous parler, dis-je en pointant du doigt cet emplumé de Michel.

Il se passe un truc entre eux. Quelque chose qui m'échappe car juste avec un regard, ils ont l'air de se comprendre. Moi, je ne pige strictement rien et je pense que je ne suis pas le seul.

Mes frères admirent le spectacle comme nous tous. Une main se tend vers moi, celle de Raël. J'aurais dû me douter que ce serait le seul à me proposer de l'aide pour me relever. Alors le plus vite possible, je l'attrape et bondit sur mes jambes pour lui éviter un contact physique trop long.

Adam s'éclipse et revient moins d'une minutes plus tard, un sweat sur le dos. Comme nous, il a senti la discussion sérieuse arriver. Nous prenons tous places autour de la table basse. Notre hôte ramène, café, jus d'orange, eau ou encore thé. Il y a en a pour tous les goûts.

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