🩸1. Déja vu.🩸

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    Mes talons claquent contre ce sol en marbre que je déteste tant

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    Mes talons claquent contre ce sol en marbre que je déteste tant. Mon patron à la folie des grandeurs. Il pense que plus on étale son fric, plus on en impose. Pour ma part, j'ai une autre théorie. Je pense surtout qu'il masque un complexe de taille. Tous les hommes que j'ai rencontré et qui montrait leur richesse, avait de toute petite bite. Pas assez de couille non plus pour prendre des risques. Alors je reste convaincue que, Barrett Cole, n'est qu'un connard prétentieux, qui se prend pour Dieu.

    Le jour où je suis entrée pour un entretien d'embauche dans Cole enterprise, -on note l'originalité de l'enseigne-, j'aurais mieux fait de me peter une jambe. Voir les deux, ainsi que les bras, le bassin et pourquoi pas le crâne. Je déteste mon travail d'assistante de direction. Malheureusement, les factures ne se paye pas toutes seules.

    Mes premières semaines ont été géniales. Je me suis tout de suite entendu avec mes collègues, Barrett était sympa et puis un jour, tout a changé. Il a commencé à me draguer, je l'ai remis à sa place et monsieur, vexé qu'on lui résiste, à eu des paroles que je qualifierais de discutable. Ce connard de première m'a balancé mot pour mot : Ne rêve pas Lilith, je ne t'ai embauché que pour ton magnifique petit cul que je rêve de baiser.

    Bien sûr, aucune preuve. C'est ma parole contre la sienne. Du coup, je me lève chaque matin pour venir dans ce bâtiment que j'exècre plus que tout. Je souris comme si c'était naturel chez moi et je fais semblant de passer mes meilleures journées. Toutefois, je me connais assez pour savoir que tôt ou tard, je vais tout envoyer chier.

Une fois à mon étage, j'avance vers mon bureau, dépose mon sac à main sur le porte manteau et m'installe sur ma chaise. À peine mes fesses touchent l'assise que mon téléphone sonne. Je réponds en activant le haut-parleur, sachant pertinemment qui est à l'autre bout du fil.

- Lilith, dans mon bureau immédiatement.

Et il raccroche. Qu'est-ce que je risque si je l'étrangle avec un câble et que je suspends son corps au plafond avant de partir ?

Prenant une grosse inspiration, je me redresse, lisse les plis inexistant sur ma jupe et vérifie que tous les boutons de mon chemisier sont fermés. Ensuite, j'avance sûre de moi en direction de cette porte de l'enfer. Je frappe deux coups, car même s'il m'attend, je dois le faire. La fois où je n'ai pas toqué, il m'a renvoyé à mon bureau, m'a rappelé pour me convoqué et tout ce cinéma a du être refait.

- Entrez.

- Monsieur Cole, vous vouliez me voir ?

Ses yeux détaillent ma tenue et deviennent de plus en plus gourmand. Sa langue lèche ses lèvres comme si il comptait me bouffer sur place. Mal à l'aise, j'avance vers l'une des chaises et attend d'avoir son autorisation pour m'y installer. D'un signe hautain du menton, il me montre la place face à lui. Croisant les jambes, je garde mon calme en attendant qu'il me dise ce qu'il veut.

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