🩸2. Like a river.🩸

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    Une heure et trois verres plus tard, nous discutions de notre journée respective

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    Une heure et trois verres plus tard, nous discutions de notre journée respective. Enfin, Délana me parle de sa journée. Moi je reste bloquée sur ma chaise. Je ne suis pas dupe, je sens le regard de cet homme chauffer ma joue gauche. Néanmoins, je tente de ne pas y prêter attention. C'est sûrement le mieux que j'ai à faire

    Évidemment, quand je suis passé près de lui, je n'ai pas loupé son regard de braise sur moi. Deux orbites sombres dans lesquels je suis prête à me rouler jusqu'à la damnation éternelle. Je n'arrive même pas à comprendre pourquoi mon corps réagi comme cela. Bien sûr, j'ai déjà éprouvé et assouvie le désir que je ressentais pour certains hommes. Je ne suis pas une nonne ou prude, loin de là, mais c'est assez troublant qu'un simple regard puisse nous rendre toutes choses.

    Habituellement, j'aime qu'on me drague, même si c'est lourdement. Le petit jeu qui s'installe avant l'acte. Celui qui réchauffe notre corps, parfois jusqu'à l'humidité. Les taquineries qui nous font comprendre que nous passerons à la casserole. Les caresses qui font frémir notre peau. Les promesses grivoises qui émoustillent notre être. Les baisers qui allument un brasier dans nos sous vêtements.

    Un bruit de verre qui claque contre le bois de la table me faire sortir de ma torpeur. Je me rends compte que je n'ai pas répondu à mon amie et collègue depuis un petit moment. Son air agacé me fait sourire. Délana n'aime pas ce genre de comportement, celui de l'amie qui ne sait pas écouter quand on lui parle. Encore moins quand la dite amie se marre juste après. Alors j'en joue. J'ai envie de la faire enrager pour oublier le sublime brun dans un coin du bar. Sauf que, je ne m'attends pas à ce qu'elle me cloue le bec avec une telle chose.

    - J'ai baisé avec Barrett Cole juste avant de quitter le bureau.

    Toutes traces de mon hilarité disparaît quand elle formule cette phrase. Impossible ! Elle n'aurait pas coucher avec notre patron. Ce connard de première qui me fait vivre un enfer.

    - Rassure-moi, tu plaisantes.

    - Pas du tout. Et c'est un putain de Dieu du sexe. Tu devrais essayer.

    - Délana, ne me dis pas que tu as vraiment coucher avec ce mec ?

    - Alors mes lèvres sont scellées. Enfin, sauf celle du bas.

    Bouche bée, je ne sais même plus comment réagir. J'ai envie de savoir pourquoi, mais d'un autre côté si je lui demande, j'aurais le droit à tous les détails. De la longueur à l'épaisseur du membre de notre patron, jusqu'à la position en passant par le bruit qu'il émet quand il jouit. Autant vous dire que je m'en passerais. D'un autre côté, ça pourrait me servir.

    - Comment ? Enfin, pourquoi ?

    - À la base j'allais dans son bureau pour lui hurler dessus. Une chose en entraînant une autre, je me suis retrouvée à califourchon sur lui. Bien sûr, je continuais de lui hurler dessus pendant que ses doigts me pénétraient. Petit à petit, je me suis retrouvé à quatre pattes au niveau de sa bosse, énorme si tu veux tout savoir. On a dégagé le bureau de tous ses dossiers et il m'a prise dessus. C'était génial.

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