La vie de Lilith est presque parfaitement réglée. Assistante de direction, son existence prend un autre tournant lorsqu'au cours d'une soirée, elle croise le regard d'un homme mystérieux.
Réveillant en elle des impressions de déjà vu, elle fait...
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Mes lèvres sur celles d'Adam, j'oublie toute la souffrance de nos confidences ou même celle de mon passé. Dans ses bras, je me perds, oubliant où il commence et où je finis. Ses mains sur mon corps me font perdre la tête, surtout lorsqu'elles s'échouent sur mes hanches, rapprochant mon bassin du sien. Sans m'en rendre compte, je me suis installée à califourchon sur lui. Mes paumes sur sa peau me font ressentir des choses que j'ai enfouis depuis trop longtemps.
Un premier coup à la porte s'est fait entendre, mais je n'ai aucune envie de répondre. La personne derrière le battant insiste avec un deuxième puis un troisième coups. Adam se sépare de ma bouche et plonge son regard dans le mien.
- C'est peut-être important.
- Peu importe, ça peut attendre.
- Et si c'était Delana.
- Impossible. Elle sait que tu es là donc elle ne viendrait pas.
Sans attendre qu'il me réponde et surtout car j'en ai assez de parler, je reprends possession de sa bouche. Mes doigts se faufilent dans ses cheveux afin de rapprocher nos visages. J'ai besoin de le sentir, de le toucher, de sa chaleur autour de moi et du goût sucré de sa bouche sur ma langue. Et pendant que je me perds, d'autre coup sont donner contre le bois, en symphonie avec les battement de mon cœur.
- Adam je sais que tu es là.
Tout se fige à l'entente de cette voix que j'espérais ne plus entendre. Savoir qu'Ève connaît mon adresse me hérisse dans tous les sens du terme. Avec une lenteur calculée, je me recule de l'homme qui me fait tourner la tête et le dévisage. La distance entre nous se creuse lorsque je me relève et recule de deux pas, attendant sa réaction ou une révélation. Au plus profond de moi, je prie pour que ce ne soit pas lui qui lui ai donné mon adresse. Mon instinct me dit que non. Ma tête me dit que c'est possible, au détour d'une discussion anodine et sans le vouloir.
- Je ne lui ai rien dit, me rassure-t-il semblant lire dans mon esprit.
Le soulagement s'empare de moi et je lui montre clairement que je me serais sentis trahi si cela venait de lui. Pour combler la distance entre nous, il se lève à son tour et s'approche de moi. Délicatement, ses mains attrapent les miennes, alors qu'il rapproche nos corps. Oubliant que son ex est à quelques mètres de nous, j'embrasse son cou, sa mâchoire avant de finir par le bout de son nez.
Ses paumes se placent sous mes fesses et d'une petite poussée, il me hisse contre son corps. Mes jambes s'enroulent autour de ses hanches. Son érection tape contre mon intimité et me fait gémir sur ses lèvres. J'ai besoin de ce contact avec lui, de me rapprocher de son corps et de son cœur. Dans ses souvenirs, nous avons toujours été parfaitement connectés et c'est cela que je veux retrouver. Il le comprend car il marche jusqu'à ma chambre.
La porte claque derrière nous. Nos bouches restent collés l'une à l'autre. Nos vêtements nous gènes, surtout si nous voulions fusionner. C'est plus que le vouloir, c'est un besoin vital en ce qui me concerne et je pense qu'il en va de même pour lui, car il essaie de me déshabiller sans se décoller. Malheureusement pour nous, nous sommes obligés de cesser nos baisers et de nous séparer afin de retirer ces couches de vêtements, qui sont en trop.
