Coucou
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♥️♥️♥️
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————————— Tu fais ça depuis quand?
— Faire quoi?
Avec un sourire malicieux.— Ton milieu et les armes.
— Ah ça, je suis née dedans. Et toi?Je reprends ma marche, ne comprenant pas bien sa question.
— Je n'ai jamais connu ça.
Je le sens sourire, je m'arrête et lui fais face.— Quoi?
— Non rien, c'est mignon.
— Qu'est-ce qui est mignon?
— Ta naïveté.Il reprend la marche l'air de rien. Alors qu'il vient de faire germer une graine dans ma tête. Je le rattrape et le saisis par les mains, mais il ne réagit pas. Je vois sa main se diriger vers mon visage et arranger une de mes mèches derrière les oreilles. Le temps semble suspendu, je ferme les yeux pour apprécier le contact de ses doigts sur ma peau.
On continue la balade quelques mètres et on fait demi-tour quand une pluie s'abat sur nous. Remonter le chemin de terre a été une épreuve digne des plus grands athlètes. Le sol est glissant, nous arrivons trempés dans la maison. Je rentre en direction de la douche, pour me réchauffer avec une eau bien chaude . Je me déshabille et me glisse sous l'eau brûlante. J'entends la porte s'ouvrir sur Liam, il se déshabille, je suis trop perturbée pour réagir, mon corps se raidit quand il ouvre la porte vitrée de la douche. Il se glisse sous les jets d'eau chaude et m'attire à lui à lui sensuellement. Mon corps se détend. Nos lèvres se jettent l'une sur l'autre, comme fatiguées par l'attente. Nous sommes emportés par cette attirance qui se contient depuis trop longtemps. Je l'attire plus près, mes mains se posent sur son buste, ses lèvres se détachent des miennes, Il attire ma tête et pose son front contre le mien.— Qui es-tu Liam?
— Ta prochaine victime.J'enlève mes mains de son torse, le cauchemar recommence . Je m'éloigne de lui, encore brisée . Je sors de la douche, enfile une serviette et me réfugie dans ma chambre. Je me jette trempée dans les draps, la porte s'ouvre. J'entends ses pas, le lit s'affaisse, je sanglote.
— Je ne suis pas eux.
— Qui es-tu Liam?Je l'entends respirer lourdement. Je sens sa main entourer ma taille, sa tête se pose à la base de mon cou, je retiens ma respiration, je sens ses lèvres se poser sur mon cou, c'est si agréable. Je respire lourdement, je sens sa langue faire de petits cercles juste au niveau de ma clavicule et remonte jusqu'au cou, je laisse échapper un gémissement.
Mes yeux se ferment, mon cœur menace d'exploser, comment peut-il avoir autant d'effet sur moi?Je me réveille, il n'est pas dans le lit, il est resté jusqu'à que ce je réussisse à m'endormir. Sa main autour de la taille et sa tête enfouie de mon cou. Il ne s'est rien passé d'autre, comme si notre relation était vouée à rester suspendue à ces simples gestes. Il n'a pas tenté plus. Est-ce volontaire de sa part? Une forme de pression psychologique qu'il va user jusqu'à ma perte.
Il pleut dehors, le temps ne s'améliore pas. C'est le jour du départ, il me l'a annoncé juste avant de dormir. Encore un abandon, avec le temps? je devais être hermétique à la séparation, mais c'est la même douleur qui se répète. Je sors de la chambre à contre-cœur, Elisabeth Venbek a préparé le petit déjeuner, ils sont déjà attablés. Liam pianote sur son téléphone, il ne prête pas attention à moi, comme pour faciliter son départ.
Je m'assois, je me sers à manger, prends des forces, j'ai un travail à faire sur moi-même, des secrets à déterrer. Qui sait ce que j'apprendrais? Ça pourrait changer le cours de ma vie. Une vie déjà bien sinistre. Il se lève et quitte la table, les hommes de main le suivent. Je les suis, je souhaite être tenue au courant de ma future prison dorée.
— Vous me tenez informé de quoi que ce soit! Vous limitez au maximum les sorties .
— Bien patron!Il se concentre sur moi, la pièce se charge d'électricité, de nouveau cette tension nous happe. Après le rapprochement de la veille, il y a de nouveau ces barrières qui semblent infranchissables. Je suis à ses yeux cette veuve qui apporte la mort là où elle se trouve. Il se dirige vers le bureau, en sort quelque chose et vient vers moi, il me tend l'arme sur laquelle je m'étais entraîner.
— Garde-la sur toi quand tu dors.
— Pourquoi tu m'aides?Il ne répond pas comme pour toutes les autres questions, encore cette omerta tout autour de moi. Il enfile son manteau, c'est le moment du départ, je suis sur le point de m'écrouler encore une fois. Il se dirige vers la porte, sans un adieu. La porte se referme, et de nouveau cette douleur d'être abandonné qui se répète. J'ai cette souffrance à la poitrine qui se réveille, cette oppression qui m'empêche de reprendre mon souffle. Je me dirige vers la fenêtre, je le vois monter dans la voiture, en me lançant un dernier regard. La voiture démarre, je l'observe jusqu'à ce qu'elle ne soit plus dans mon champ de vision.
— Tu m'aides?
— Bien sûr Elisabeth.J'affiche un sourire qui sonne faux comme toute ma vie.
Je la rejoins dans la cuisine et je suis ses instructions. Le temps va s'écouler avec lenteur dans cette bourgade bien loin de la civilisation. Le printemps est encore froid et humide.
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La veuve noire
RomanceKristen se fait plaquer par son futur mari. Ses amies maintiennent son enterrement de vie de jeune fille à Las Vegas, pour lui changer les idées. Kristen voit sa vie boulversée quand elle est retenue contre son gré par un ténébreux mafieux. Il fera...