Coucou
La suite...
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————————En fin de journée, les choses bougent, il y a de l'agitation. Mon père entre dans ma chambre. On doit quitter les lieux. Je descends au salon, Liam est là.
— Chérie, tu pars avec Liam.
— Quoi? Non, je ne te laisse pas!
— On doit se séparer pour brouiller les pistes. Tout ira bien.Je regarde mon père attristé par cette séparation, il me rassure du regard. Je franchis le seuil de cette maison à contre-coeur. Je regarde autour de moi, des semaines que je ne suis pas sortie, je revois enfin le goût de la liberté, elle a une odeur particulière, et ça n'a pas de prix. Une voiture est devant la maison, Liam prend le volant, je monte à ses côtés. Il démarre, je tourne mes yeux vers mon père, je ne sais pas si ça sera la dernière fois que je le verrais. Cette pensée me brise de l'intérieur, le perdre une fois a été une déchirure. Je le vois sourire pour me rassurer. On s'éloigne de la maison. On rejoint un grand axe. Je lis les pancartes, nous étions bien à Reno. Il se dirige vers la Californie. Je veux m'éloigner le plus loin possible de cette partie des Etats-Unis.
Je m'assoupis, après quelques heures de route. La voiture s'arrête dans une aire de service. Je descends et rejoins les toilettes pour soulager une envie pressante. Au retour, il est au téléphone, je m'arrête pour l'observer, bouleversée par sa beauté, j'en perds mes mots. Je le vois sourire. Je me rapproche de lui, il m'attire à lui et m'embrasse en me plaquant contre la voiture.
— Tu es plus que passable, tu es sublime.
Je souris de gêne.— Surtout quand tu rougis.
— Je ne te connaissais pas aussi romantique. Réel ou pas réel?
— Réel.On remonte en voiture, nos mains enlacées le reste de la route. Elles sont moites, mais je ne la libère pas, sa main me permet de garder les pieds sur terre.
On s'arrête pour la nuit dans un motel, toujours loin de l'agitation des villes. Il apporte à manger, j'ai toujours cette crainte de le perdre. Il entre dans la chambre, je me relève en souriant.— Réel ou pas réel?
— Réel.Il pose le repas sur la table, je me jette dans ses bras, je ne peux pas m'empêcher d'être proche de lui. On mange tel deux affamés de l'un de l'autre . La nourriture ingurgitée ne cale pas cette faim qui ne nous quitte pas depuis qu'on est tous les deux. Je pose ma fourchette et je m'assois à califourchon sur sa chaise.
— Tu es la seule qui peut me toucher.
— J'ai des pouvoirs magiques.
— Le seul pouvoir que tu as, c'est de ne pas écouter les consignes.
Je souris.Il attire mon visage vers lui et on s'embrasse pour calmer cette faim qui nous ronge de l'intérieur.
La situation m'échappe, je me retrouve allongée sur la table où le repas finit au sol. Il m'enlève mon pantalon à la hâte, il pose ses lèvres sur mon ventre, je frissonne et remonte jusqu'à mes lèvres. Il se positionne entre mes cuisses, je l'entends abaisser son jeans, il relève le bas de mon corps. J'entends déchirer l'emballage du préservatif. Il se positionne à l'entrée de mon intimité. Il me tient par la taille, il s'insère à moi brusquement, j'émets un râle de surprise.— Réel bébé.
— Liam.Je suis emportée par le plaisir, avec ses assauts abrupts, nos respirations haletantes et mes gémissements camouflent le silence étouffant de la pièce. Il accélère ses mouvements, je m'accroche au bord de la table. Je suis envahie de frissons dans le bas ventre, mes gémissements sont de plus en plus forts jusqu'à toucher l'extase, mon corps se relâche, mes jambes tremblent. Il me suit de près, à bout de souffle.
Nous sommes allongés dans le lit enlacé. Je fredonne la comptine irlandaise qui m'a rattaché à la vie.
— C'est mignon.
— Ma mère me la chantait enfant.
— La mienne aussi me chantait une comptine dans le même genre.
— En italien?
— Oui.
— Comment s'est arrivé?
— Dans un mariage.
— Je suis désolée.Il caresse mon dos nu, je me sens normale, dans ses bras. Comme si ces semaines de captivité étaient le fruit de mon imagination. Je préfère douter de cette réalité que celle que je vis en ce moment, entourée des bras de celui que j'aime. Est-ce que c'est réciproque? Ou suis-je une régulière parmi d'autres?
— Pourquoi moi Liam?
— Quand je t'ai vu dans mon bar, ce soir-là tu as attisé ma curiosité.
— Mon aplomb? Ou tu savais déjà qui j'étais?Il se redresse, j'ai touché un point sensible.
— Je savais qui tu étais. Tout le monde a entendu parler de la veuve noire irlandaise.
— Ma réputation me précède.Il pouffe de rire.
— Dors, tu commences à dire des bêtises.
Je me rallonge sur lui et je ferme les yeux en souriant.

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La veuve noire
RomanceKristen se fait plaquer par son futur mari. Ses amies maintiennent son enterrement de vie de jeune fille à Las Vegas, pour lui changer les idées. Kristen voit sa vie boulversée quand elle est retenue contre son gré par un ténébreux mafieux. Il fera...