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Lucy Castillo

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Lucy Castillo.


Il était presque vingt-et-une heures et je venais tout juste d'arriver devant chez Benjamin. Encore dans ma voiture, je regarde ma tête pour être sûr que mon mascara n'a pas coulé ou que je n'ai pas du rouge à lèvre sur les dents. Je ressers ma queue de cheval en passant une dernière fois ma langue sur mes dents et sors de ma voiture.

Je ne sais pas ce qu'il a prévu pour dîner mais comme je n'avais pas envie d'arriver les mains vides, j'ai décidé d'apporter le dessert. Des tartelettes à la fraise. En faite c'est surtout que j'en avais très envie alors si il n'en veut pas ou qu'il a prévu autre chose, moi je mangerai mes tartelettes à la fraise.

Je sonne une première fois et voyant que Benjamin n'arrive pas, je décide d'entrer par moi même dans la maison. J'ai les clefs de chez lui alors autant faire comme chez moi.

Quand j'entre c'est très silencieux et aucune lumière n'est allumé. C'est presque flippant, d'habitude il y a toujours du mouvement dans cette maison. Que ce soit de la musique ou de lumière ce n'est jamais calme chez Benjamin.

- Il y a quelqu'un ? demandais-je en posant mon sac et mon dessert sur le meuble de l'entrée

Pas de réponse.

- Benjamin ?

Toujours rien.

- Tu es là ?

Ça me fait penser à la fois où les parents de Benjamin était venu chez lui et qu'il avait oublié. Il pensait que quelqu'un était entré par effraction chez lui et actuellement je suis en train de me faire le même scénario en version film d'horreur. Si ça se trouve quelqu'un est en train de le retenir en otage dans sa propre maison et c'est pour ça qu'il ne me répond pas. Il est vingt-et-une heures et on a rendez-vous ici ensemble alors il est censé être là.

- Je vous préviens je suis armée ! dis-je bien fort en allant dans la cuisine

Je récupère un assez grand couteau qui sert habituellement pour couper la viande et remarque des sacs en papier qui traînent à côté de la poubelle. Je souris en imaginant Benjamin ayant la flemme de se faire à manger et préférant se commander quelque chose de rapide un soir dans la semaine.

Imaginer ça me permet de moins stresser à l'idée de retrouver Benji ligoté à une chaise avec un ou plusieurs cambrioleurs face à lui en train de le menacer.

- Je n'ai pas peur de vous !

Je m'avance doucement dans le salon, mon couteau toujours dans la main prête à poignarder la première personne qui se présenterai à moi.

Il y a toujours aucune lumière et en faite je commence à avoir peur. Si ça se trouve Benji n'est pas là mais ce que je ne comprends pas c'est que c'était ouvert chez lui et qu'il n'est pas du genre à oublier ce genre de chose quand il part.

Univers - Tome 1 : Univers réelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant