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Lucy Castillo

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Lucy Castillo.


Maintenant rendu mi septembre, on continue notre petite vie. Benjamin a ses entraînements et ses matchs mais moi je reste à la maison et je commence à sérieusement m'ennuyer. À part faire du shopping en ligne je ne fais pas grand chose. J'ai pensé plusieurs fois à fuguer pour aller je ne sais où mais Benji s'occupe tellement bien de moi que je ne pourrais pas lui faire ça.

J'y pense.

Mais je ne le fais pas.

Je pourrais.

Mais je ne le fais pas.

Je m'imagine prendre ma voiture et rouler jusqu'à Rome pour aller chez mon glacier préféré.

Mais je ne le fais pas.

L'autre jour alors que j'étais au téléphone avec Adrien, il m'a proposé de venir chez lui.

Mais je ne le fais pas.

La seule chose que je fais, c'est du shopping en ligne.

Pour Lucy Jr, pour Léna Jr, pour Pedro, pour Pablo, pour Benji, pour moi. On a tous le droit à une nouvelle garde robe et un grand dressing à remplir.

Au moins avec toutes ces commandes je fais pleins de machines et du coup ça m'occupe encore plus, je repasse, je plie, je range...

Benji n'est pas du genre à me fliquer, il ne regarde pas la localisation de mon téléphone en permanence, il a choisi de me faire confiance et c'est pour ça que, même si il sait que je ne m'arrête jamais, j'essaie de rester à la maison, pour lui.

En ce dimanche après-midi, Benjamin et moi sommes posés dans le canapé. Je suis allongée confortablement dans ses bras. Benjamin est là, juste derrière moi, son bras entourant ma taille. Je me blotti contre lui, ma tête trouvant naturellement sa place sur son épaule, profitant de son étreinte. Dans cette position confortable pour nous deux, je peux me reposer dans ses bras sous ses caresses plus qu'agréable. Nos bébés lui donnent quelques coups, elles sont très réactives aux gestes et paroles de Benjamin. Le problème c'est que je crois qu'elles sont un peu trop contente de sentir papa, si bien qu'elles tapent bien plus fort que d'habitude et que ça me fait mal. Je masque la douleur derrière un sourire, ne voulant pas interrompre ce moment entre eux. De toute façon je m'améliore dans l'art de cacher mes expressions quand j'ai certaines douleurs, presque impossible de le remarquer surtout quand c'est les coups de mes filles qui me font mal, c'est supportable, c'est surtout désagréable en faite.

Voir les yeux de Benjamin tout émerveillé à chaque coups qu'il reçoit ça, m'aide à me faire supporter la douleur. Encore plus quand elles réagissent à nos voix, on sait qu'elles nous reconnaissent. Je ne sais pas si elles savent différencier les mains qui se posent sur mon ventre mes nos voix, je suis certaine qu'elles les reconnaissent.

- Tu sais, Lucy... commence Benjamin en déposant des bisous dans mon cou. Je pense qu'on pourrait ouvrir un magasin de vêtements pour bébés. plaisante-t-il en faisant référence à la dernière commande que j'ai reçu hier mais que je n'ai pas encore déballé et qui traîne sur notre table de salle à manger

Univers - Tome 1 : Univers réelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant