JUSTICE

30.

Ophir : Mais répond moi? T'as tes règles c'est ça ?

C'est bon c'était trop beau pour être vrai il fallait forcément qu'il fasse le con.

Mon expression faciale l'a fait partir dans un fou rire.

Il a des fossettes tout comme sa sœur.

Je me suis défaite de son emprise.
J'allais marché quand ma douleur au pied s'est aggravée et je me suis effondrée au sol.

C'est bon j'ai craqué.

Il ne comprenait pas. Il avait l'air surpris.

Ophir : Monte dans la voiture les gens te regarde et franchement t'as l'air Pathétique.

Ses mots m'ont encore plus fait mal.

Il ne m'a pas laissé le temps de contester quoi que ce soit qu'il m'a porté jusqu'au siège de devant  et m'a fait asseoir.

Il est allé prendre un truc dans le coffre et est revenu vers moi.

Ma portière était toujours ouverte.

Lui: T'as mal où ?

J'ai pas répondu.

Et quand il a touché ma jambe avec ses mains glacées je me suis crispée.

Il m'a massé la jambe et ça allait mieux.
Je l'ai remercié et suis descendue de sa voiture.

Au moment où je partais, j'ai vu Taylor et Elena arrivés ensemble.

Mon regard a croisé Celui d'Elena. Lorsque je l'avais laisser, son maquillage avait coulé à cause des larmes mais là elle est impeccable.

Elle m'a vu et a chuchoté un truc ( j'ai pas pu le lui dire) à l'oreille de Taylor qui me regardait sans émotion.

Ophir : Tu vas où ? Tu viens pas avec nous ?

- Désolée je ne dois pas trainer avec les riches.

Il m'a regardé comme si j'avais lancé une dinguerie.

Je suis partie. Grâce à son massage je ne boitais plus c'est déjà ça.

Je suis montée dans un Uber direction le resto de maman.

[•••]

Je paie le uber et admire le restaurant 4 étoiles de maman.

C'est un immeuble à 3 étages.

J'aurais aimé qu'il soit 5 étoiles.

Il pleut. La pluie s'accorde avec mon humeur.

Je rentre dans le restaurant. Je vais au comptoir et y dépose mon sac.

Je vais au bureau du patron mais il est vide.

Maman n'est jamais dans son bureau elle est toujours active et fait tout les travaux.

Elle n'est pas seule bien sûr ! Elle a des employés sauf qu'elle veut toujours toucher à tout.

Je vais alors dans les cuisines et je la trouve en train d'expliquer quelque chose au chef.

J'attends qu'elle finisse et je la prends par la main et on va dans son bureau.

- Maman reste un peu dans ton bureau. Tu es toujours debout debout tu travailles trop.

Maman: Oui c'est vrai mais Dieu me donne la force de continuer chaque jour. Et tant qu'il m'en donnera j'en profiterai. Tu sais combien de gens cherchent ça mais n'ont pas ? Mais Dieu me fait grâce de l'avoir.

-....

Maman: Je te rappelle qu'avant je faisais plus que ça. Quand le restaurant n'était encore rien et que j'étais seule. Là tu m'aidais mais maintenant là tu m'as oublié.
Pourquoi tu es pâle comme ça ? Ça ne va pas ?

Maman a toujours su lire en moi comme dans un livre ouvert...

||Esaïe 66:13||

Comme un homme que sa mère console, Ainsi je vous consolerai; Vous serez consolés dans Jérusalem.