JUSTICE

58.

JE REGRETTE !

JE REGRETTE DÉJÀ D'ÊTRE LÀ !

À peine j'ai mis les pieds dans la salle que mon cœur a sursauté.
Ne vous inquiétez pas tout va bien, je ne vais pas m'évanouir.

En plus je me sens beaucoup mieux depuis qu'Arthur m'a présenté ses excuses.

Le volume est trop fort, il y a trop de gens, pas assez de lumières... En gros rien ne va ici.

On dirait que la salle est éclairée par des LEDs wesh.

J'aperçois Elena toute seule assise à côté d'un bar.

Je dois crier pour qu'elle m'écoute.

- T'AVAIS DIT QU'IL N'Y AURAIT QUE NOUS ET QUELQUES AMIS.

Elena glousse bêtement avant de me répondre.

Elena : T'inquiète pas ! Profite c'est la fêteeeeeeee! Dit-elle en s'agitant de part et d'autre.

Ok... Mauvaise nouvelle, elle est bourrée.

Je regarde Ophir qui semble décontenancé par le comportement de sa sœur puis il s'en va je ne sais où, me laissant seule avec sa sœur saoule.

Elle se resserre un verre que je lui arrache des mains.

- Je pense que tu as assez bu comme ça mademoiselle. On rentre.

Je voulais l'aider à se relever mais elle s'est débattue et m'a poussée en commençant à crier.

Tout le monde nous regarde mais ça ne semble pas la gêner.

Je la lâche donc. Je me suis assez faite humilier comme ça.

De base je devais partir depuis longtemps mais je ne peux pas la laisser là. N'importe qui pourrait profiter de son état pour lui faire du mal et puis merde il est où Ophir.

Elena se leva et commença à se trémousser devant moi. Je l'attrape donc par le bras pour la forcer à se rasseoir.

Elle m'insulte de tout les noms avant de faire une mine boudeuse.

Puis elle sourit.

Elena : ta bouche pu. Éclate de rire. Tu veux un chewing-gum ? Non prends direct je te le donne parce que là c'est une urgence sanitaire.

Elle me donne un paquet de chewing-gum. J'en prends donc un pour lui faire plaisir.

La soirée me paraît in.ter.mi.na.ble. donc j'en prends un autre puis encore un autre.

-Tu veux pas qu'on rentre ?

Elena : La soirée vient de commencer ma belle. Rire.

Non mais d'habitude j'aime voir les gens joyeux mais là elle rigole tellement qu'on dirait une cinglée.

Je sens un regard sur moi, un regard persistant.

Je regarde à gauche, à droite mais rien.

Puis je lève alors les yeux.

Je n'avais pas remarqué qu'il y a un deuxième niveau ici.

Puis mes yeux rencontrèrent les siens. Ses yeux bleus gris dont les couleurs sont cachées à cause du manque de lumières.

Son regard n'avait rien de tout ce que j'avais vu auparavant.

Il me regardait avec colère, je dirais même rage.

Il descendit les escaliers qui nous séparaient petit à petit tel un loup avançant doucement vers sa proie de peur qu'elle ne s'échappe avant qu'il ne l'ai dévoré.

À ce moment là il était vachement sexy.

Il était habillé tout en noir comme moi...

Il se rapprochait de plus en plus de moi.

J' aurais dû prendre peur car le regard qu'il me portait n'avait rien de rassurant. Il était loin d'être angélique.

Il était attirant, imposant et cruel.

Mais qu'est-ce qu'il me plaisait.

En ce moment je ne comprends plus ce qu'il se passe.

J'ai l'impression de m'éteindre petit à petit. Comme si mon esprit quittait mon corps pour laisser la place à quelqu'un d'autre.

Quelqu'un de beaucoup plus audacieuse, beaucoup plus festive et surtout beaucoup plus sexy.

Je me lève donc pour me rapprocher à mon tour de Taylor.

Nos regards ne c'étaient toujours pas décrocher l'un de l'autre.

Nous étions maintenant si proche que je sentais son souffle et il sentait également le miens.

Il fait chaud et tout ce dont j'ai envie c'est de l'embrasser.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Elena ricane derrière moi et je l'entends même se dire à elle même.

Elena : Tu vas enfin nous montrer ton côté démon la sainte nitouche.

Puis tout dérapa...

||Jérémie 17:5 ||
Ainsi parle l'Éternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l'Éternel!