JUSTICE

73.

Les étincelles jaillissaient des câbles électriques, illuminant brièvement mon visage horrifié.

Le bruit soudain et strident de l'électricité me frappant, accompagné de mon cri de douleur intense, ne semble pas pour autant perturber l'âme de cet homme devant moi.

Je m'écroule au sol tellement j' ai mal.

Puis, il remet les câbles de courant à Carlos qui se languissait de la scène.
Carlos sort de la cellule emportant les câbles de courant avec lui.

Papa : T'as repris tes esprits maintenant ? Ça te rappelle des souvenirs ?

- Oui. Ça me rappelle à quel point tu as été un horrible père avec moi. Comment un père peut-il électrocuter son fils de la sorte alors qu'il était à peine un ado? Ne m'as-tu donc jamais aimé ?

Son visage s'attendrit doucement.

Papa : Bien sûr que si. Je t'aime voyons. Je fais tout ça pour nous. Pour t'assurer un avenir hors de la pauvreté et où ton nom sera respecté par tous.

- Et toutes les victimes ? Tu y penses ?

Papa : On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs mon fils. Tu devrais le savoir depuis fort lurette maintenant.

- Tout ce que je sais c'est que tu es quelqu'un sans cœur ! Ce n'est pas la solution tout ça. L'argent ne te rendra jamais heureux ! J' ai une autre solution à te proposer il s'appelle Jésus. Est ce que ça t'a rendu heureux de tuer maman ? HEIN?

Il tourne son regard vers moi et penche légèrement la tête.

Papa: C'est que ma petite révision ne t'a servi à rien dis donc. Il te faut peut être une autre correction ? Parce que tu deviens aussi stupide que ta mère.

- Si tu cherches vraiment des gens stupides alors cherche un miroir tu verras le roi des idiots.

Papa: Hahahahaha.

Il s'approche de moi et frappa son pied directement sur mon front.

Ma tête vira à l'arrière avec un bruit de claquement en se cognant au mur.

Il commence alors à me ruer de coups de pied partout.

Ma respiration devient haletante puis, il décida de s'acharner sur mon visage avec ses poings.

Les chaînes bloquent et ralentissent mes mouvements alors je n'arrive pas à me défendre correctement.

Lorsqu'il m'amocha suffisamment à son goût, il recula doucement et sortit un bout de tissu de sa poche.

Il essuya la sueur et le sang qui parcourait son visage.

Papa : Regarde mon fils... Taylor regarde donc ce que tu me pousses à faire. C'est suffisant pour te ramener à la raison ?

- Je n'ai pas peur de toi. Fais ce que tu veux je m'en moques.

Son visage me parut frustré un moment.

Papa : Ah oui ce que je veux ? Me demanda t-il en collant son arme à mon front en enlevant la sécurité de l'arme.

- Je n'ai plus peur de la mort alors tire.

Ensuite, il abattit violemment son arme contre ma tempe ce qui, eut pour effet de me ramener dans le monde de l'inconscience.

Mes yeux se fermèrent alors doucement.

Tant que Judiya va bien, mon cœur est en paix.

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2 jours plus tard...