JUSTICE

71.

1mois plus tard...

Pdv Taylor

J'ai enfin accepté Jésus les gars ! Et depuis je dors en paix, je souris beaucoup plus et je suis plus ouvert à Justice.

Elle m'a félicité de faire enfin partie de la team child of God.

Je vous avoue que des fois j'ai encore un peu peur de mon père. Il me fait même vraiment flipper et j'appréhende la confrontation.

Lorsqu'il apprendra que moi son propre fils, son meilleur élément abandonne les affaires je suis sûr qu'il va mal le prendre.

Et je n'aimerais vraiment pas que Justice assiste à ça.

C'est dingue, j' avais envie de devenir gentil pour mourir et rejoindre ma mère au ciel mais Justice m'a expliqué que le suicide c'est un péché et que si je fais ça, j' irai en enfer.

De toute façon depuis que j'ai accepté Jésus je n'ai plus du tout envie de mourir. C'est comme s'il me redonnait un second souffle de vie, qu'il me faisait voir le monde différemment.

Avant, Je me sentais comme si j'étais piégé dans l'obscurité, sans issue. Chaque jour était un combat, et la douleur semblait insurmontable. Je ne voyais pas de lumière au bout du tunnel, juste un vide immense qui m'engloutissait.

Je me sentais comme si j'étais piégé dans un tourbillon de tristesse, incapable de trouver un moyen de m'en sortir. Chaque jour, le poids de l'obscurité de mes crimes semblait s'alourdir sur mes épaules, étouffant tout espoir en moi. Je me sentais tellement seul, comme si personne ne pouvait comprendre la tempête qui faisait rage en moi.

Je me sentais comme si j'étais pris au piège dans un océan de désespoir, les vagues de tristesse me submergeant sans relâche. Chaque souffle était un effort, chaque pensée était assombrie par un nuage de douleur. Je me sentais tellement isolé alors qu'il y avait tellement de gens autour de moi

Chaque jour était une lutte pour garder espoir, mais au fond de moi, je savais qu'il y avait une lueur d'espoir.

Cette lueur c'est JÉSUS.

Il m'a montré qu'il m'aime, que je ne suis pas seul et que j' ai de la valeur et du prix à ses yeux. Il me comprend mieux que quiconque dans ce monde.

Judiya: Ça fait déjà un bon moment que je suis chez toi. Tu ne crois pas que les gens de la drogue qui sont armés là m'ont déjà oublié ?

Je lève un sourcil.
Elle a probablement raison mais je ne peux pas la laisser partir. Et je ne peux pas lui dire la vérité maintenant.

Déjà parce qu'elle est malade donc j'attends qu'elle se rétablisse un peu et ensuite parce qu'elle ne supporterait pas de savoir ce qui est arrivé à sa mère.

Depuis ces derniers jours, je ne faisais que penser à lui dire la vérité mais j'avais peur.

Peur qu'elle me déteste ou qu'elle m'abandonne.

Et puis lorsque j'étais assez courageux pour tout lui avouer, elle a eu cette fichue fièvre qui refuse de partir depuis deux jours.