𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 20

"𝐏𝐮𝐢𝐬, 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐞𝐬𝐭 ét𝐞𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐮𝐢𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐦𝐛é𝐞, 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐚 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥é 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐨𝐮𝐢𝐞𝐬, 𝐦'𝐞𝐧𝐯𝐚𝐡𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐝'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐟𝐮𝐢𝐫."

-Emmène-la dans sa chambre ! Qu'elle ne sorte pas tant qu'elle n'a pas avoué ! ordonnait-il à ses hommes.

Deux hommes me prennent chacun un bras et ils me jettent à l'intérieur de cette petite .

Rayhane, pourquoi n'as-tu rien dit ? me dit cette petite voix dans ma tête.

Tu penses qu'il t'aurait crue ? Tu n'es rien pour lui, qu'un objet qui lui sert à guérir ses plaies.

Mais ça me torture l'esprit... C'est quoi cet histoire de drogue ? Est ce que se serait liée à mon enquête ?

Je m'endors comme une gamine qui venait de se faire gronder.

Un jour, elle m'avait arraché les cheveux car leurs couleurs ressemblaient trop à ceux de papa.

Pourquoi penses-tu à ça, Rayhane ?

C'est du passé...

Ce n'est qu'un lointain souvenir, non un cauchemar, le passé est, et restera irréel pour moi.

Je sens quelque chose de froid caresser ma joue. Pourtant c'était si réconfortant... J'ouvre mes paupières qui était si lourde et... Je sursaute à sa vue et mon regard s'assombrit.

Qu'est-ce qu'il fait là ?

Il ne dit rien, puis je remarque que la chose qui me caressait n'était autre que sa main. À sa vue, je m'éloigne.

— Pourquoi ne pas m'avoir dit que ce n'était pas toi ? demandait-il d'un ton sec.

Je ne réponds pas, je me contente de le regarder avec dégoût.

— Écoute-moi, trésor, je sais que tu m'en veux.

Je le coupe :

— T'en vouloir de m'avoir traité de menteuse ? Tu es mon kidnappeur et moi ta captive, tu penses réellement que je t'en veux seulement maintenant , riais je presque .

Qu'est ce qu'il lui prend soudainement à faire l'homme inquiet ? Je le hais ce monstre .

— Écoute-moi bien. À mes yeux tu es qu'un connard, un enfoiré, je te hais au point de vouloir te tuer, de te démembrer et de donner tes os à un chien , me défoulais je en rogne .

Furieuse ? Oui, je l'étais !

— Retire tout ce que tu viens de dire, trésor...

Je sens que je l'ai irrité, mais c'était mon but.

— Cause toujours, il me prend par le bras me serrant .

Son regard me fusillait , un regard terrifiant mais aussi suppliant .

Pourquoi le fait que je le hais l'insupporte t'il à ce point ?

— Retire ce que tu as dit, trésor...

Je ne lui réponds pas, puis il sort un poignard de sa poche.

— Alors vas-y, il me tend l'objet tranchant me mettant au défi .