𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 74

"Parfois la mort à l'air plus belle que la vie ."

Vivre ou survivre ?

La famille Zalewski, une famille polonaise réputée depuis des décennies.

Personne ne parle jamais des Polonais quand on pense aux criminels.

On s'oriente plutôt vers les Italiens, les Russes, les Mexicains ou même les Albanais.

Cette famille avait un avantage : elle était la moins visible, elle réussissait à garder cette image d'innocents.

Mais après avoir découvert la famille de ma mère, j'ai compris.

Ils sont rusés. Évidemment, je ne généralise pas.

Ce que j'essaie de dire, c'est que j'ai été surprise de savoir qu'une famille comme celle de ma mère a pu être impliquée dans les pires meurtres de l'Histoire.

La famille Hafiz, réputée pour avoir semé la terreur dans les quartiers les plus dangereux d'Italie. Ils aiment se faire remarquer.

Tout le monde sait qu'ils existent. Pourtant, malgré leurs activités qui durent depuis des années maintenant...

Ils n'ont jamais fini en prison.

Ces deux familles se haïssaient. Alors, pour mettre fin à cette guerre, quoi de mieux qu'un mariage forcé ?

Les Hafiz se sont battus pour la main de ma mère, mais cette idiote a préféré un autre homme...

Alessio Yilmaz.

Un policier issu d'une modeste famille venue s'installer en Italie.

Il a su se démarquer par ses exploits : talentueux, courageux, indomptable.

Il avait autrefois essayé d'infiltrer la mafia italienne. Je présume que c'est durant ces années qu'il a connu Irina.

Puis la suite, on la connaît. Ils se sont aimés, enfuis, puis ont eu de beaux enfants !

Ça aurait dû se terminer ainsi...

Je me précipite dans cet endroit où l'homme aux tatouages avait creusé. J'essaie de déterrer.

-Je m'en charge, princesse, déclara Ares en me prenant la pelle des mains.

-Silas ? Qu'est-ce qu'il fait là ? J'avoue que je suis perdu, soeurette... marmonna mon frère.

Silas.

C'était l'enflure de fils de mon oncle, celui qui est décédé il y a des années. C'est donc mon cousin. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à l'hôpital.

-Tu penses qu'il y a un rapport avec la mort de notre oncle ? soupirai-je alors qu'Ares creusait dans la terre encore fraîche.

L'odeur qui émanait de cet endroit était horrible.
Je m'approche de cette cabane. Il y avait des outils à l'intérieur.

Mon grand-père...

Je ne le connaissais pas. Mais il n'avait pas l'air stupide. Je ne peux pas croire qu'il serait venu lui-même dans cette foutue cabane. Il connaissait le danger.

Une cabane, bon sang... ça n'a aucun sens !

Alors que j'entre dans la pièce, je remarque qu'un bout de papier était caché, déridé entre les outils.

R AY H A N E.

Cette lettre m'est adressée. Je ne l'aurais jamais trouvée si je n'avais pas fouillé.