𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 62

"Je ne cherche pas la justice, seulement la vérité... et s'il faut du sang pour l'obtenir, qu'il en soit ainsi."

Le jour J

J'avais enfilé une robe bordeaux, cintrée à la perfection, qui épousait mes formes avec élégance.

Son tissu satiné effleurait ma peau, et ses manches, larges à la fin, ajoutaient une touche de grâce à chacun de mes gestes.

Je l'avais prise dans le dressing que Lorenzo avait fait pour moi.

Merci, Lorenzo.

Le soleil déclinait lentement, projetant une lueur dorée à travers la fenêtre.

Dans ma salle de bain, les garçons se préparaient, discutant et se chamaillant comme à leur habitude.

Je me maquillais lentement, traçant d'un trait précis mon eyeliner.

Mes doigts effleuraient distraitement les boucles de mes cheveux alors que je contemplais mon reflet dans le miroir.

Me voilà, en train de me préparer pour une soirée.

C'était ridicule.

Mais j'espérais sincèrement que tout se résoudrait cette nuit.

Je poussai un soupir, me levai enfin et me dirigeai vers la salle de bain où ils se trouvaient.

En passant devant la porte entrouverte, je vis Ares en train de se recoiffer avec soin.

-Je suis plus beau que toi, riait le rouquin en se fixant dans le miroir.

-C'est une blague ? Je suis bien plus attirant que toi, répliqua Armando, visiblement sur la défensive.

Armando était châtains  clair aux yeux bleu , il es vrai qu'il est assez attirant , mais ce n'est pas mon style .

-Vous ne faites pas le poids face à ma beauté, affirma Damon avec arrogance, un sourire en coin.

Damon a des yeux d'un bleu tirant sur le gris, presque irréels. Un contraste frappant avec ses cheveux bruns.

-La modestie, c'est pas ton truc, mon frère, soupira l'asiatique , exaspéré.

Akira a la peau d'une blancheur presque irréelle, une pureté troublante. Ses cheveux, noirs comme l'encre, accentuent encore plus ce contraste.

Un sourire fugace m'échappa en les observant.

-Vous pensez que c'est le moment ? On y va, dis-je en les fixant à travers le miroir.

Trois beaux gosses dans ma salle de bain... combien de filles en seraient jalouses ?

Damon se tourna vers moi et me scruta avec attention.

Un léger rictus apparut sur son visage.

-C'est notre princesse, ça ? demanda Damon avec sarcasme.

-Je crois bien, confirma Armando avec un sourire narquois.

Leur regard insistant me mit mal à l'aise.

-Qui est-ce que vous regardez, là ? Baissez les yeux, gronda Ares , vous voulez que Lorenzo nous tue ?

-Bon, on y va, madame, se moqua Armando en riant, juste avant de se prendre une claque dans le dos de Ares .

Nous descendîmes les escaliers ensemble. Eux plaisantaient encore, insouciants, mais moi, j'étais ailleurs.