𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 33

"La véritable force ne réside pas dans la puissance de l'esprit, mais dans la résilience du cœur."

Je me redresse légèrement, mon cœur battant la chamade, et je pose mon regard sur le sien, comme si chaque battement de mes cils pouvait déchiffrer les mystères qui s'y cachent.

Dans cette rencontre silencieuse, je cherche une réponse dans ses yeux, ces fenêtres de l'âme qui semblent raconter des histoires inavouées.

Chaque nuance de son regard, chaque éclat de lumière qui s'y reflète, me captive, m'invite à plonger plus profondément dans son monde.

Il y a une intensité palpable dans l'air, une tension qui suspend le temps, et je me demande ce qu'il pense, ce qu'il ressent.

Ses yeux, à la fois familiers et étranges, portent le poids de ses pensées, de ses doutes, et peut-être même de ses désirs.

Ses yeux si glacial , j'ai l'impression qu'ils m'envoûte...

Je scrute chaque détail, espérant y trouver des indices, des fragments de vérité qui pourraient éclairer notre situation.

C'est un moment suspendu, où le silence parle plus fort que les mots, et où nos âmes semblent se frôler, cherchant à établir une connexion au-delà des simples échanges verbaux.

Comment un corps si grand et puissant a-t-il pu trébucher à cause de moi ?

Il a l'air épuisé, ses muscles tendus trahissant la fatigue qui s'est installée en lui, mais bon sang, qu'est-ce qu'il est beau !

Il ressemble à un robot, comme s'il était incapable de me montrer ce qu'il ressent vraiment.

Il est là, devant moi, une montagne de muscles et de courage.

- Tu veux à ce point crever , osait il me demander .

- Je veux savoir la vérité. Lorenzo, qu'est-ce que tu me caches ? demandais je, ma voix tremblante d'une impatience contenue.

- Qui ne connaît pas , ton père ? C'était un célèbre policier, réputé pour avoir stoppé les plus grandes organisations criminelles. Même ma famille a dû y avoir droit, répliquait il sèchement .

- Tu l'as tué ?

Ces mots s'échappent de mes lèvres comme une flèche, et je ne sais pas pourquoi, mais ils sont si durs à prononcer, comme s'ils portaient le poids d'une accusation terrible.

- Non.

Il ment.
Il ment.
Il ment.

- Tu l'as tué ! Alors pourquoi j'ai l'impression de t'avoir déjà vu ? questionnais je, le doute s'insinuant en moi.

Je suis persuadée que c'est lui.

- Ne me crois pas. Mais c'est la vérité, trésor, affirmait-il, une lueur de défi dans ses yeux.

- Tout montre dans les dossiers que c'est toi. Tu es impliqué, je reformulais ma question, la tension palpable entre nous.

- Impliqué ? Possible. Ton père était l'ennemi de ma famille. Alors j'ai sûrement dû, déclarait il, mais je le coupe, ne pouvant supporter ses excuses.

- Attends, tu es en train de me dire que... Tu ne sais même pas ce que tu fais ? Tu obéis aux ordres sans savoir les conséquences, interrogeais je, le dégoût montant en moi.

- Je venais de commencer. J'obéissais aux ordres. À cette époque, ma place de numéro un était menacée. Alors j'ai tout fait pour, soupirait il, mais je l'interromps à nouveau.