𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 28

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"Les plus belles relations sont celles qui naissent de l'amour silencieux, sans besoin de mots."


Son regard se remplit de honte et de colère, un mélange d'émotions qui le ronge de l'intérieur.

Il s'agenouille juste , devant moi, tandis que j'étais assise sur le lit, complètement dans les vapes, perdue dans mes pensées.

- Je m'excuse , trésor . Son regard était fixé sur le sol, évitant le contact visuel comme s'il craignait de voir la déception dans mes yeux.

- Ne t'inquiète pas, les hommes qui sont responsables , vont le payer, déclarait il d'une voix ferme, mais apaisante.

Il lève alors son regard vers moi, un regard d'un tueur, déterminé et résolu.

Il se redresse, s'adresse à Ares, mais je n'entends plus rien, le son de ses mots se perd dans un flou lointain.

Puis, il quitte la pièce, me laissant seule avec mes pensées.

J'étais dans les vapes, puis je lâche prise et ferme les yeux, cherchant refuge dans l'obscurité.

Cela faisait environ une semaine, une semaine que je n'avais pas vu Lorenzo.

Peut-être est-ce un mal pour un bien.

Ares et moi, on s'était assez rapprochés, mais je n'avais évidemment pas franchi la limite.

Ça reste un criminel, après tout.

Nous étions tous les deux dans la cuisine, accompagnés de Georgia, essayant de faire des arancini, une spécialité italienne.

Le problème, c'est qu'on avait dit à Georgia qu'on allait se débrouiller seuls.

Mais disons que ça faisait des heures qu'on était ici, et le chaos régnait.

- Bon sang Ares ! Ils devaient être ronds, pas carrés, lui rappelai-je avec une exaspération feinte.

- Mais c'est rond ça ! Répondait il d'un ton déçu, l'air d'un enfant qui vient de perdre son jouet.

Malheureusement, je n'ai pas le bonheur de lui répondre, car j'entends la porte se claquer.

Lorenzo passe le seuil de la porte, et je regarde mes petites boulettes, faisant mine de me ficher de sa présence, bien que mon cœur batte plus vite.

Il se rapproche de plus en plus de moi, son aura imposante remplissant l'espace.

- Ares, Rayhane, suivez-moi, ordonnait il d'une voix autoritaire.

Sérieusement, après autant d'absences, c'est la première phrase qu'il prononce, dans cette cuisine en désordre.

Je le suis, on sort dehors, et je remarque aussi que Lorenzo avait les cheveux mouillés et du sang sur sa chemise.

- Trésor. Maintenant, dis-moi avec détails ce qui s'est passé.

Une dizaine d'hommes était agenouillés, et je reconnais Enzo.

- L'homme que tu as tué a essayé de m'abuser , lui rappelais je , en regardant Enzo droit dans les yeux.

- Ça, je le sais. Tous ces hommes ici vont crever, qu'ils soient impliqués ou non dans cette affaire. Je les tuerai, confirmait-il.

Alors, si je lui demande de laisser en vie Enzo, il le laissera ?

- Laisse-moi... réfléchir. J'étais dans les vapes ce jour-là, mentais je .

Tu fais quoi, Rayhane ?

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant