𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 42

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"Coeur blessé ,corps épuisé ,
yeux cernés ..."




Ma demande pouvait sembler à la fois astucieuse et complètement insensée.

Après tout, les criminels ne sont pas des imbéciles ; ils agissent souvent avec une stratégie bien réfléchie.

Si cet homme est vraiment aussi dangereux qu'on le dit, alors lui interdire l'accès au Landmark pourrait être perçu comme une véritable déclaration de guerre.

Cela pourrait déclencher une réaction violente de sa part ou de celle de ses associés.

En effet, une telle décision ne serait pas sans conséquences.

Les mafieux ont l'habitude de régler leurs comptes de manière brutale, et une interdiction pourrait les pousser à agir de manière impulsive.

Des événements "accidentels" pourraient survenir, des représailles imprévues qui mettraient en danger non seulement ceux qui travaillent au club, mais aussi des innocents qui n'ont rien à voir avec cette guerre souterraine.

Dans ce contexte, chaque mouvement doit être soigneusement pesé, car les répercussions pourraient être désastreuses.

- Écoute, contente-toi de faire ce que je te dis, insistait Damon, sa voix trahissant une impatience croissante.

Une lueur de détermination brille dans ses yeux alors qu'il poursuit :

-Ensuite, je te donnerai la réponse à ta question, je te le promets.

- Je crois que tu n'as pas compris, répliquait Lorenzo d'un ton sec et menaçant, ses mots résonnant comme un coup de tonnerre dans l'air chargé de tension.

Il s'approche de Damon avec une lenteur calculée, ses yeux perçants ne quittant pas son vis-à-vis.

Il murmure alors quelques mots, presque inaudibles.

- Tu... Tu n'oserais pas ! s'exclamait Damon, sa voix tremblant d'une peur sourde, un frisson parcourant son échine.

L'angoisse se lit sur son visage, tandis qu'il recule d'un pas, cherchant à échapper à l'emprise psychologique de Lorenzo.

Lorenzo lui répond avec un sourire narquois, un rictus qui en dit long sur ses intentions.

Ce simple geste suffit à faire grimper la colère de Damon à des sommets insoupçonnés.

Sa rage se matérialise dans chaque fibre de son être, son visage se raidissant.

La tension entre eux est palpable, comme une corde prête à se rompre.

- Le nom de cet homme ? demandais je , pleine de curiosité, brisant le silence pesant qui règne dans la pièce.

- Anton Tchekhof, répliquait Armando, sa voix calme contrastant avec l'intensité de la question.

- Anton Tchekhof... Vous avez un problème avec les Russes ? hurlais je, offusquée, mes mots résonnant comme un écho dans l'air chargé de tension.

Mon indignation se manifeste dans chaque syllabe, tandis que je scrute les visages autour de moi, cherchant à comprendre l'origine de cette hostilité.

Cet homme, c'est la pire crapule qui existe.

Dans le pays, on dit qu'il aurait violé plus d'une trentaine de petites filles, un chiffre qui fait froid dans le dos et qui témoigne de l'horreur de ses actes.

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant