𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 71

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"Parfois, la vérité se cache dans les ombres du passé, et seule la douleur nous montre le chemin. Mais il est des moments où, pour avancer, il faut accepter de se perdre dans l'obscurité."











-C'est la famille de ta mère, demande-t-il lentement, choqué lui aussi par la découverte.

-En effet, affirme-je, figée devant cet énorme cadre qui semble contenir bien plus que de simples souvenirs.

Un cadre en bois, délicatement travaillé avec des motifs floraux, est orné d'une peinture qui semble tout droit sortie d'un autre temps.

Les détails sculptés sur le bois racontent déjà une histoire, comme s'ils murmuraient des secrets oubliés.

Il représente un château, majestueux et imposant, dont les tours élancées se découpent contre un ciel étoilé, parsemé de constellations scintillantes.

Ce château, où nous sommes allés cette nuit-là, est enveloppé d'une aura mystérieuse, comme s'il avait été témoin de siècles d'événements marquants.

Les couleurs, bien que fanées par les années, transmettent une atmosphère de magie et de nostalgie, chaque coup de pinceau semblant imprégné d'histoires anciennes.

La lumière tamisée du cadre ajoute une touche de charme, rappelant les ombres dansantes que nous avions aperçues à travers les fenêtres du château, créant un tableau vivant qui nous transporte à cette nuit.

Il y a Irina, et son père, un homme que je n'avais jamais rencontré auparavant.

Il est blond, avec des traits qui évoquent une certaine douceur, mais aussi une force tranquille qui dégage une présence rassurante.

Irina, quant à elle, semble troublée, son regard trahissant une peur sourde, comme si elle portait le poids d'un secret lourd à dévoiler.

On peut sentir une tension dans l'air, comme si un danger invisible plane autour d'eux.

D'autres personnes figurent sur le tableau, probablement des membres de la famille de cette femme, leurs visages empreints de mélancolie.

Juste à côté, je reconnaît leur père, dont l'allure imposante et le regard froid dégagent une autorité silencieuse, contrastant avec l'inquiétude d'Irina.

La famille Hafiz, dont les liens semblent si profonds et si compliqués, se tient là, figée dans le temps, attendant que leurs histoires soient enfin révélées.

-La famille de ma génitrice... Est liée à celle de votre père ?

-Le château appartient à la famille de ta mère, j'essaie d'interagir avec eux mais ils refusent de me parler sous prétexte que je suis un Hafiz, affirme Lorenzo qui vient de sortir de son bureau.

Il ne daigne pas me regarder et continue son chemin .

Je crois qu'il est sorti du manoir .

-Mais toi, tu es une des leurs, soupire Ares.

-Elle a toujours refusé de me parler de sa famille, peut-être qu'ils sont différents d'elle, murmure-je, captivée par le tableau, ne prêtant pas vraiment attention aux garçons.

-Rayhane... Je crois qu'on a un problème...

-Quoi, questionne-je sèchement alors que je lève enfin ma tête, croisant le visage troublé de mon frère.

Mon visage se décompose . Je ne vois pas souvent cet air apeuré chez mon frère .

-Je crois que c'est trop tard . Pour sa famille...

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant