𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 27

"Mon frère c'est pour lui que je vis encore..."

-Tu m'as giflé, il avait l'air sous le choc.

- Ne m'approche plus jamais, je le menaçais, oui, je le menaçais.

- C'est ta décision, trésor, il se redressait , prêt à m'abandonner .

Je reste sous le choc, il va vraiment s'arrêter ?

Évidemment, vu que tu l'as repoussée !

Règle numéro 1 Rayhane : Ne jamais laisser ces sentiments prendre le dessus sur tout le reste.

Même si ,toi aussi , tu en mourrais d'envie .

Il appelle Ares, et celui-ci me fixe d'un regard indifférent, comme s'il pesait le poids de mes pensées sans vraiment les comprendre. Le silence s'installe entre nous, lourd et palpable, avant qu'il ne se tourne lentement, me faisant signe de le suivre. Je le suis, le cœur battant, tandis qu'il me conduit à ma chambre, chaque pas résonnant comme un écho de nos non-dits.

- Je t'ai fait confiance, j'ai convaincu Lorenzo de le laisser venir à ce déjeuner. Mais désormais, sois sûre que tu n'auras plus aucune occasion de ce genre, confirme Ares.

- Va te faire voir !

Plus aucune occasion ?

- Tu sais quoi, Ares va brûler en enfer, il m'enferme dans ma chambre et m'offre son majeur .

Alors c'est la fin ?

Je m'écroule sur le lit et observe le mur. Je ne pense à rien.

Mon esprit est un tourbillon de frustration et de douleur, chaque pensée se heurte à la réalité de ma solitude.

Le silence de la chambre pèse lourdement, comme un rappel cruel de ce que je viens de perdre.

La colère et la tristesse s'entremêlent, et je réalise que je suis piégée dans ce tourbillon d'émotions, sans échappatoire.

Cela faisait des heures que je n'avais pas entendu de bruits , il devait faire nuit . Puis j'entends la serrure de la porte.

- Enfin, je crève de faim, hurlais je à travers la porte.

Ce n'était pas Ares , ni  Lorenzo.

Trois hommes, les hommes passent la porte et se dirigent vers moi.

- C'est votre boss qui vous envoie ? demandai-je d'un ton méfiant.

Ils ne me répondent pas et s'approchent de moi, des cordes à la main.

- Répondez-moi ! Bon sang , c'est quoi ces cordes ? criai-je.

Attends, Rayhane, c'est sûrement Lorenzo qui les a envoyés.

Mais oui, il ne me fait plus confiance, il doit avoir peur que je m'échappe.

C'est une fois qu'ils m'attachent que je comprends que j'ai commis une énorme erreur.

Je recule et les regarde avec fureur.

- Qui êtes-vous ? Non, ce n'est pas important, un des hommes s'approche de moi.

Je riposte, mais c'est compliqué quand on a les mains ligotées.

La colère bouillonne en moi, et je sens mon cœur battre à tout rompre.

Je le regarde, déterminée à le mettre à terre, prête à me battre pour ma liberté.

Chaque seconde qui passe renforce ma volonté de ne pas me laisser faire, et je sais que je dois trouver un moyen de reprendre le contrôle de la situation.