𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 50.1 (FIN TOME-1 )

Il fut un temps où j'ai eu un père, oui, un vrai père.

Une figure paternelle, un pilier dans ma vie. Vous savez , le genre de personne qui te traite comme l'être le plus cher à ses yeux, qui te regarde avec une fierté indéfectible, comme si tu étais la plus précieuse des œuvres d'art.

Une personne qui serait prête à mourir pour toi, à braver tous les dangers pour te protéger, à sacrifier tout ce qu'il avait pour te voir sourire.

Maintenant, tout cela me paraît comme un rêve lointain, une illusion fugace que je tente désespérément de saisir.

Toutes les bonnes choses ont une fin, n'est-ce pas ?

Mais pourquoi cette fin devait-elle être si brutale ?

Violences, drogues, organisations criminelles...

Avait-il réellement une chance de rester vivant dans un monde aussi corrompu ?

De sauver tout le monde, de devenir le héros de son histoire ?

Ces questions tourbillonnaient dans mon esprit, me laissant un goût amer d'impuissance.

Mon père...

Ce genre d'homme qui serait prêt à décevoir sa famille pour épouser la femme de sa vie, celle qui avait su capturer son cœur.

L'amour de sa vie, une étoile brillante dans son ciel assombri.

Un policier, qui ne voyait pas le monde en noir et blanc, qui croyait en la nuance, en la possibilité d'un équilibre fragile entre le bien et le mal.

Un policier qui rêvait de faire régner l'ordre sans décès, sans guerre, aspirant à une paix que peu semblaient comprendre.

À cette époque, les conflits entre mafias étaient permanentes, alimentées par une seule et bonne raison : l'héritier, celui qu'on appelait le don.

Trois grandes mafias dominaient le pays, mais à présent, il n'en reste qu'une, grâce à un seul et unique homme, l'héritier ,  le don .

Il y avait une grande famille qui dirigeait le pays, mais même elle était en conflit, tiraillée par des rivalités internes.

Comme toutes les familles, vous allez me dire ?

Les liens du sang, si puissants et si destructeurs à la fois.

La source du conflit principal n'était autre qu'une femme.

Une femme si belle, si séduisante, qu'elle avait le pouvoir de faire chavirer les cœurs et de déclencher des tempêtes.

Une femme qui, par son charme et son intelligence, devenait le catalyseur d'un chaos inévitable.

Elle était issue d'une famille riche, donc c'était la candidate parfaite pour concevoir cet héritier.

Mais l'amour, c'est un terrain miné, n'est-ce pas ?

Le mot amour, bien qu'extraordinaire, ne suffit pas toujours à apaiser les tumultes de la vie.

Parfois, il faut faire appel à la logique, à la raison, pour naviguer dans les méandres des attentes familiales et des désirs personnels.

Elle avait beau jouer avec toutes sortes d'hommes, les mariages arrangés et l'argent ne l'intéressaient pas.

Ce qu'elle désirait, c'était vivre le grand amour, celui qui transcende les conventions et les normes.

Elle aspirait à devenir l'héroïne de sa propre histoire, à se libérer des chaînes de l'héritage familial.