𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 66

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"Elle est comme un rêve que je n'arrive pas à toucher, mais qui me hante chaque nuit. "


















LORENZO





Mon enfoiré de bras droit me faisait la tête à cause du coup que je lui avais donné.

Ce n'était pas la première fois qu'Ares et moi nous disputions, et ce ne serait sûrement pas la dernière.

Il avait toujours eu ce foutu tempérament, à croire qu'il se pensait mon égal, qu'il pouvait me tenir tête et me faire la leçon.

Mais j'avais mes raisons.

Il pouvait bien râler ou même m'insulter s'il le voulait, ça ne changerait rien à ce que je pensais.

Il a mit en danger Rayhane .

Même après la discussion qu'on avait eue, je restais sur mes positions.

Il est en tort . Et j'ai raison comme d'habitude .

Il pouvait ruminer tant qu'il voulait, moi, je ne comptais pas revenir en arrière.

Il avait dépassé une limite et j'avais réagi en conséquence. Point.

Quant à Armando ...

Il avait de la chance d'être coincé dans un lit d'hôpital, cloué là pour quelques jours.

À sa sorti je lui en toucherai deux mots .

L'air pesant de mon bureau m'étouffe .

J'étais assis là, entouré de paperasse qui ne faisait que s'accumuler, formant une montagne de responsabilités que je n'avais ni le temps ni l'envie de gérer.

C'était un miroir parfait de mon esprit en ce moment : bordélique, encombré, surchargé.

Ce qui ne me ressemble pas .

Je suis du genre maniaque .

Enfin , ceux sont les mots de Ares , donc , ce n'est pas l'avis le plus constructive .

Puis, un son me tira brusquement de mes pensées.

Un bruit étouffé.

Un gémissement.

Je redresse la tête, les muscles tendus.

Un mauvais pressentiment s'insinua en moi, aussi rapide qu'un frisson glacial.

C'est quoi ce sentiment ?

Un coup d'adrénaline me traversa alors que je me levais d'un bond, mon corps réagissant avant même que mon esprit ne comprenne vraiment.

Rayhane.

Je me dépêche de me rendre dans sa chambre.

Mon pas est rapide, presque précipité.

Chaque seconde compte.

Ça faisait des heures qu'elle dormait.

Elle était censée se reposer.

Alors pourquoi ce bruit ?

Pourquoi est-ce que quelque chose semble... anormal ?

La porte est entrouverte.

Je ne prends même pas la peine de toquer, mon instinct prenant le dessus.

Je jette un coup d'œil.

Son lit est vide.

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant