𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 57

"Les blessures du passé finissent toujours par saigner à nouveau."

-Maman jolie , demandais-je, alors que j'étais en train de dessiner.

-Qui y a-t-il, ma chérie ? demandait-elle en tournant enfin la tête vers moi.

Ses cheveux blonds brillaient comme un rayon de soleil, et sa peau si blanche semblait presque lumineuse.

Ses yeux d'un bleu profond évoquaient le ciel et l'océan, des mondes où je rêvais de m'évader.

-Tu l'aimes papa ? questionnais-je, continuant de colorier, mais une inquiétude naissait en moi.

Un silence pesant s'installa alors que j'arrêtais ce que je faisais pour plonger mon regard dans le sien.

Pourquoi était-elle en larmes ? Je ne voulais pas la rendre triste...Je suis désolée ...

-Je vous aime tous, ton père, Yaqub, et toi, ma chérie, murmurait-elle, me serrant si fort dans ses bras que je pouvais oublier tous mes problèmes.

- Alors pourquoi ? Pourquoi es tu méchante avec moi , ma voix se cassait et à mon tour je fondais en larme .

Ces larmes, si sincères, reflétaient une profondeur d'émotion que je ne comprenais pas encore, mais qui résonnait dans mon cœur.

Pourquoi a-t-il fallu que je rêve de ça , maintenant ?

Bon sang.

Je n'ai pas rêvé de cette femme depuis des décennie , enfin c'est plutôt un cauchemar .

Je m'étais réveillée en sursaut , le cœur battant.

Ma chambre assez sobre semblait si immense j'ai l'impression d'être minuscule et seule ici . Je regarde la fenêtre remarquant que la lune éclatait encore le ciel étoilée .

Cela faisait une semaine depuis la fameuse révélation des garçons, et tout semblait se dérouler sans accroc.

Je me redresse dans le noir, et curiosité me pousse à descendre car je voyais les lumineuses du bas encore allumé .

Je descends lentement les escaliers en marbre sentant le froid sous mes pied .

Il était assis au bar, l'air pensif. Qu'est-ce qui lui prend de boire à une heure pareille ? Puis il tient vraiment bien l'alcool lui .

Comment je sais ça ?

Ils s'amusent à faire un jeu débile pariant sur lequel des frères Hafiz tiens le mieux l'alcool il gagne toujours je ne l'ai jamais vu saoul . Jamais .

Les premiers boutons de sa chemise étaient déboutonnés, laissant entrevoir une partie de son torse.

Il paraît comme une belle sculpture que je pourrais comtempler pendant des heures .

Devrais-je aller le voir ?

Non... Après tout, on se déteste... Je ne pense pas être la personne avec qui il voudrait parler.

Je me dirige vers la cuisine sort une bouteille d'eau fraîche . Je me serre un verre d'eau, encore engourdie par le sommeil.

- Loren...

Je serre mon verre m'arrêtant dans mes paroles j'étais dos à lui .

Non, Rayhane. Oublie ça...

Soudain, je sens un poids s'affaler contre moi. Des bras s'enroulent autour de mes hanches, et je perçois sa respiration lente et chaude sur mon cou.