"J'ai peur de revivre ce que j'ai déjà vécu..."
Je m'apprêtais à faire l'irréparable, un acte qui aurait pu changer le cours de ma vie à jamais, lorsque tout à coup, un bruit inattendu se fit entendre.
Des coups résonnèrent à la porte, interrompant le silence lourd qui pesait sur moi.
Mon cœur s'emballa, battant à tout rompre, comme s'il voulait échapper à cette situation insoutenable.
- Okay , on a un gros problème, boss ! Anton a prévu de quitter le pays. Rayhane , c'est maintenant !
Les paroles d'Armondon résonnaient dans ma tête, comme un écho incessant qui ne me laissait aucun répit.
Chaque mot semblait peser lourdement sur mes épaules, et l'urgence de la situation me frappait de plein fouet.
Pourtant, malgré la gravité de l'annonce, nous ne nous séparions pas. Nous restions collés l'un à l'autre, comme si un invisible fil nous reliait, tissant une toile d'angoisse et de détermination.
C'était comme si nous savions, au fond de nous, que ce moment pourrait être le dernier d'une telle intensité.
Je le fixais, ne voulant pas le lâcher du regard, cherchant dans ses yeux une réponse, une solution, quelque chose qui pourrait apaiser la tempête qui grondait en moi.
Chaque seconde qui passait semblait s'étirer, comme si le temps lui-même s'était arrêté pour nous laisser face à cette réalité insupportable.
Le silence autour de nous était assourdissant, chargé de tension, et je pouvais presque entendre le battement de mon cœur, battant à l'unisson avec l'angoisse qui montait en moi.
- Mon charme te fait à ce point de l'effet, trésor ? questionnait-il avec sarcasme, sa voix résonnant dans l'air chargé de tension qui nous entoure.
La lumière tamisée de la pièce, filtrée par des rideaux épais, crée une ambiance à la fois intimiste et oppressante.
Les murs, semblent observer notre échange avec une curiosité silencieuse.
- Je vais survivre. Puis tu me diras la vérité, lui ordonnais je, ma voix ferme malgré l'angoisse qui couve en moi.
Je scrute son visage, cherchant des signes d'hésitation ou de défi, m'attendant à une opposition de sa part ou, pire encore, à un étranglement.
RAYHANE !
Quoi ? Ce mec, il n'arrête pas de m'étrangler, c'est sa façon à lui de me torturer.
Pourtant, il ne réagit pas comme je l'aurais imaginé.
Au lieu de cela, il met sa main devant sa bouche, riant de moi, comme si ma détresse était une source de divertissement inépuisable.
Alors, avant de sortir de cette pièce, je lui offre mon majeur, tournant seulement ma tête avec un sourire narquois , affiché sur mon visage.
La porte derrière moi s'ouvre sur un couloir sombre, et je sens l'air frais sur ma peau, comme une promesse de liberté.
J'entre dans cet immense dressing que je n'ai jamais voulu toucher, un monde de luxe et de désir qui m'a toujours semblé inaccessible.
La lumière douce qui filtre à travers les fenêtres met en valeur les textures riches et les couleurs éclatantes des vêtements suspendus.
- Un tailleur ? Sérieusement... Je veux dire, tu seras bien plus attirante dans cette robe , marmonnait Armando .
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𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )
Roman d'amourAprès la mort de son père, Rayhane décide d'enchaîner les petits boulots pour survivre. Son oncle lui propose de venir l'aider à l'hôpital où il travaille. Bien que cela soit illégal, elle accepte pour le bien de son frère. Au départ, elle s'occupai...
