𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔 (TOME 1 & 2 )

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 61

"Les vrais amis ne te jugent pas quand tu fais des erreurs. Ils sont là pour te relever, te soutenir, et te pousser à faire mieux."

ARES

-Écoute princesse . Je te jure que je n'ai pas bouffer tes céréales !

-Je vais te buter !

-Une si belle choses peut donner là mort ? J'y crois pas...

Je ne peux terminée ma phrase qu'elle me jette ce qu'elle trouve sous la main : un couteau .

Une sueur coule sur mon front quand je réalise qu'elle venait de me jeter un couteau . Il s'était planté juste derrière moi .

-BORDEL MAIS T'ES TARÉ ??!

-ÇA T'APPRENDERA PERSONNE NE TOUCHE À MES CÉRÉALES !!!

Je la fixe, encore sous le choc. Un foutu couteau.

Elle m'a jeté un foutu couteau.

Cette fille est complètement timbrée.

-Tu es malade, sérieux ? Tu veux finir en prison pour un bol de céréales ?!

-Je préfère crever en m'étouffant avec mes céréales que de laisser un voleur impuni, puis je suis policière salaud , rétorquait-elle en me pointant une fourchette cette fois.

Je lève les mains en signe de paix, reculant d'un pas.

-Écoute, psychopathe, si j'avais su que tu étais capable de meurtre pour un bol de bouffe, j'aurais laissé tomber.

-Trop tard. TU as franchi la ligne.

Son regard est braqué sur moi, brûlant de rage et... de quelque chose d'autre.

De l'amusement ? Du défi ?

Et merde.

Un sourire en coin étire mes lèvres. Cette fille me rendra dingue.

-Très bien, princesse. Alors viens chercher ta vengeance.

Je la vois serrer la mâchoire, les doigts crispés sur son arme improvisée.

C'est là que je cours.

Je dévale le couloir comme si ma vie en dépendait, et vu le regard assassin de la furie derrière moi, c'est probablement le cas.

-REVIENS ICI, ESPÈCE DE LÂCHE !

-HORS DE QUESTION, JE TIENS À MA PEAU !

J'entends ses pas qui me poursuivent, rapides, déterminés.

Je bifurque brusquement vers la cuisine, attrape la première chose qui me tombe sous la main : une bouteille d'eau . Je la balance derrière moi sans me retourner.

-HA ! T'AS VISÉ COMME UN PIED !

-C'ÉTAIT PAS UNE ATTAQUE, C'ÉTAIT UNE DISTRACTION !

J'en profite pour bondir par-dessus le canapé et me réfugier derrière.

Mauvaise idée.

En moins de deux secondes, elle est là, penchée au-dessus de moi, la fourchette pointée vers ma gorge comme une guerrière prête à achever son ennemi.

-Dernières paroles, la carotte ? demandait-elle, un sourire sadique sur les lèvres.

-Ouais... t'as du dentifrice au coin de la bouche.