THE BROKEN NOTES

CHAPITRE 2

Hana

Après la cérémonie, tandis que tous les élèves se précipitent vers le buffet, je me faufile discrètement hors de la salle. Évitant les regards curieux et les conversations animées, je glisse silencieusement à travers les couloirs de l'école.

Le bruit joyeux de la foule s'estompe peu à peu derrière moi Alors que j'atteins enfin les dortoirs, je me dirige vers ma chambre avec hâte. J'entre et referme la porte doucement derrière moi, savourant le calme soudain. Mes pas résonnent à peine sur le sol tandis que je me dirige vers mon bureau, où mes affaires sont soigneusement disposées.

Je prends le temps de ranger chaque objet avec attention, laissant mes pensées vagabonder au fil des souvenirs qu'ils évoquent. Les partitions usées, les photos écornées, Chaque élément a sa propre histoire, son propre poids émotionnel.

Une fois mes affaires rangées, je m'accorde enfin un moment de repos bien mérité. Je m'assois sur mon lit et ferme les yeux, laissant la fatigue de la journée s'écouler lentement de mon corps. Enfin seule, je respire profondément, savourant la tranquillité retrouvée que la solitude m'apporte.

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Je me trouve là,

Paralysée par l'horreur,

Incapable de bouger alors que je contemple mon professeur,

Autrefois si vibrant et plein de vie,

Il s'effondrer sous le poids de sa maladie.

Le son du piano résonne dans la pièce, mais maintenant il est teinté de désespoir et de tristesse.

Impuissante,

Les larmes coulent sur mes joues.

Dans un instant cruel de réalisation,

Le visage aimant de mon professeur se fige dans la mort.

Je me réveille en sursaut, le cauchemar semblant s'étirer à l'infini. Un tourbillon de chagrin et de remords m'enveloppe alors que je tente de contenir mes émotions en plaçant ma main sur ma bouche. Les souvenirs douloureux remontent à la surface de mon esprit, me transportant dans le passé, revivant le jour où mon professeur de piano bien-aimé s'est effondré devant moi.

Je suis incapable d'échapper à la douleur de ce souvenir traumatique, qui hante mes pensées et assombrit mon esprit. Après avoir passé ma main sur mon visage humide, je décide d'aller à la salle de bain pour prendre une douche froide.

Après ma douche revigorante, la faim me tenaille et je décide de quitter ma chambre. Ma sieste a duré si longtemps que le soleil déclinant annonce déjà la fin de l'après-midi. Lorsque j'ouvre la porte, je suis surprise de tomber nez à nez avec Ren.

- « Dit donc, tu en fait du bruit. On ne t'a pas vue au buffet, où étais-tu ? », lance Ren avec un sourire en coin.

Je le fixe un instant, sentant une pointe d'irritation monter en moi face à son ton taquin.

« Pourquoi, je te manque déjà Chat Noir ? » je réplique d'un ton calme mais ferme.

Ren se retient à peine de rire, son regard scrutateur fixé sur mes yeux rougis. Il ne peut s'empêcher de lâcher d'un ton moqueur,

« Oh, aurais-tu versé quelques larmes, Hana ? »

Ma patience atteint son point de rupture. Je le fixe droit dans les yeux, mes propres prunelles étincelant d'une fureur contenue.

-« Va au diable, Ren. Laisse-moi tranquille. » je lui réplique avec fureur.

Il tente de garder son sourire narquois, mais je vois une lueur d'agacement traverser son regard.