Sakura

Chapitre 47 :

Naruto est sans doute un des animés avec le plus de musiques cultes selon moi 😻
Bonne lecture ♡♡

- Bientôt deux semaines qu'elle est ici, elle s'est réveillée au bout d'une semaine, a utilisé son chakra et s'est rendormie. Depuis son niveau d'énergie baisse de plus en plus et son corps présente divers symptômes.

Konan, droite comme un piquet, fixa le petit corps allongé dans le lit. Il ne lui restait que quelques jours à vivre. Quatre, cinq tout au plus. Son regard bifurqua sur l'imposante silhouette de Sasori.
Le cadavre d'Orochimaru n'avait pas été retrouvé sur les lieux quand on avait été cherché Itami. Il était peu probable que ça soit un des alliés du serpent qui soit intervenu, auquel cas il se serait occupé de celle qui venait de trahir son maître pendant qu'elle était inconsciente et en position de faiblesse.

Sasori observa la fleur, il faisait dans sa tête l'inventaire des poisons capables de mener à un tel résultat. Aucun ne lui venait à l'esprit malgré ses connaissances immenses. Les toxines étaient trop puissantes même à petite dose, d'autre ne causaient pas un sommeil troublé à ce stade.
La kunoichi n'était pas consciente de son environnement. N'importe qui aurait pu lui mettre un couteau sous la gorge dans cet état et la supprimer. Pourtant, elle semblait bien lucide dans son cauchemar, ses mains le montraient bien. Et il le confirmerai son hypothèse en voyant son expression faciale.
- Sors, prononça-t-il de sa voix rauque à l'attention de Konan qui s'exécuta sans dire un mot.

L'attention de Sasori se reconcentra sur sa nouvelle patiente. Il pensait effectivement à l'identité de la jeune kunoichi. Si un jour on lui avait dit qu'il allait recroiser sa route jamais il ne l'aurait cru. A moins qu'un voleur ne se soit emparé des artefacts de cette famille... pensa-t-il alors que les yeux de son imposante marionnette s'attardaient sur le bureau ou s'étalaient les effets personnels de la kunoichi.

Le katana. Il n'en existait pas deux pareils, de ce qu'il se souvenait. Il se repassa dans sa tête les bribes de souvenirs en compagnie de sa grand mère.
Kubikiribocho, l'arme anciennement détenue par Zabuza et perdue depuis, Samehada, en possession de Kisame...
Et cette épée, Shōkan (Rédemption en japonais)... continua la voix fluette de la vielle dame.

Elle n'avait pas de particularités semblables à Hiramekarei ou même Kuribocho. Elle ne consommait pas le chakra de ses victimes et ne s'adaptait pas qu'à un unique élément. Elle sur ce point elle ressemblait davantage à une version améliorée de Samehada.
Shōkan, l'épée d'un clan perdu et oublié dont personne n'avait plus connaissance.
Quelle idée d'appeler une épée avec un nom pareil...

Cette arme, il ne l'avait vu qu'une seule et unique fois auparavant. Dans cette maison, ce jour là, ou plutôt ce soir là, alors que le soleil se couchait.
A Konoha...

Il se retint de dégainer l'arme. qui sait ce qu'un objet pourrait faire dès lors que quelqu'un qui n'était pas son propriétaire s'en saisirait. Sa mission avait eut lieu près de sept ans auparavant. Pourtant il s'en souvenait comme si c'était hier, comme si ces sept années n'avaient jamais existé. Chaque détail de la mission, l'empoisonnement, la collecte d'informations, le visage de ceux avec qui il avait coopéré, et ceux de ses victimes, ainsi que celui de la fillette qui faisait face à son ancien coéquipier, dont il avait observé de loin l'échange.

Si Konoha pensait n'avoir aucun témoins de ce soir là hormis la jeune Haruno, ils se trompaient. Il s'approcha du corps en sueur et leva sa main jusqu'à la capuche de l'adolescente.

C'est elle...

La fille. Les mêmes cheveux. Comme ceux de sa mère. Il avait aidé à la rendre orpheline. Que savait-elle de ceux qui avaient participé à la mort de ses parents ? Pain leur avait décrit sa mentalité de manière brève. Elle ne cherchait que la vengeance ainsi que le pouvoir et ne craignait pas de se tacher les mains de sang, ce qui était déjà le cas, elles étaient rouges du sang de ses victimes, souvent coupables, mais parfois innocentes.