Chapitre 31: Nash

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En la voyant sortir de la salle de bain, juste vêtue de son body, je savais que les choses risquaient de déraper. L'idée de le voir danser dans cette tenue me tentait trop même si je savais que je jouais avec le feu.

Sa danse a fait monter la température de manière indécente. La voir se lâcher comme elle l'a fait a brisé la retenue que j'avais. Je n'ai pas pu m'empêcher de la regarder et d'en profiter pour la toucher. Cette nuit où du moins le temps d'une danse, elle est a moi.

Quand elle me chuchote à l'oreille sa question, je l'attire à moi et une fois son regard dans le mien, ma réponse sort seule et est criante de vérité. Je craque pour elle, je ne peux pas le nier, ce n'est pas qu'une attirance physique. Mes mains se délectent de son corps et finissent leur course sur son visage que j'approche du mien dans l'espoir qu'elle m'accorde au moins un baiser. Lui laissant la chance de m'arrêter si elle le souhaite. Dans son regard, je vois l'envie, le désir, mais surtout pas de questions. Elle pose ses lèvres sur les miennes et les choses s'enchaînent.

Je la soulève et la pose sur la table toujours placé entre ses jambes. Ses mains caressent mon torse alors que les miennes passent sur son corps. À bout de souffle, je quitte sa bouche et retrouve son regard rempli de désir. Cette nuit, c'est la nôtre. Peu importe ce qu'il se passe demain ou les autres jours, peu importe qu'elle soit toujours en couple même si son mec est un connard et peu importe qu'elle reparte dans quelques jours ou semaines.

Ma bouche part à la rencontre de la peau de son cou, je sens son cœur battre la chamade juste sous mes lèvres et me tire un sourire alors qu'elle pousse un gémissement. Première zone érogène de trouvée. Je recule légèrement ma bouche pour m'approcher de son oreille et je vois une multitude de frissons parcourir sa peau.

— Dernière chance de m'arrêter petit démon, après je ne réponds plus de rien.

Je la sens se reculer et nos regards se croisent. Quand elle parle, il n'y a aucune hésitation dans son regard et je souris.

— Demain sera bien assez tôt pour regretter. Fais-moi l'amour Nash.

À cet instant, c'est l'envie qui parle et je ne savais pas qu'elle allait causer ma perte.

Mes mains trouvent le bord de son body que je baisse afin de libérer sa poitrine que je prends le temps de déguster. Ma langue trace une ligne entre ses seins avant de partir à la rencontre de son téton droit pendant que mon autre main s'occupe du gauche. Sa tête part en arrière alors qu'une de ses mains passe dans mes cheveux avant de glisser sur ma joue puis descendre se poser sur mon cœur qui bat la chamade. Chacun de ses touchers, chaque gémissement fait réagir mon corps d'une puissance inouïe et je me délecte de cet effet qu'elle a sur moi. J'en veux plus, j'ai besoin de plus.

Je quitte sa poitrine pour remonter au niveau de son visage et pose ma bouche sur la sienne. Sa main quitte mon torse pour venir se poser dans ma nuque alors que l'autre la rejoint. Mes mains, quant à elles, glissent le long de ses flancs et descendent un peu plus le body. Elle se tortille de manière à m'aider à l'enlever et elle se retrouve complètement nue face à moi.

Je me recule et la regarde. Ses joues sont en feu, ses lèvres gonflées et entrouvertes, ses pupilles dilatées à l'extrême. Elle est tellement belle, putain. Son regard ne quitte pas le mien, il n'y a aucune gêne, aucune peur, juste de l'envie. Sans me quitter du regard, elle tend le bras et attrape mon jogging pour m'attirer à elle puis le fait glisser le long de mes jambes dévoilant mon érection.

Elle m'approche d'elle et ma queue se colle contre son intimité. Sa bouche dépose de petits baisers dans mon cou et remonte vers mon oreille.

— Prends-moi Nash. Maintenant !

Il n'en faut pas plus pour que ma main parte entre nos deux corps. Après avoir vérifié qu'elle était prête, même plus que prête d'ailleurs, j'entre en elle et elle lâche un putain de gémissement qui se répercute jusque dans mon entre-jambes. Elle pose ses mains derrière elle pour prendre appui et entoure mes hanches de ses jambes.

Je reste quelques secondes niché au fond d'elle sans bouger. Le temps de prendre sur moi pour ne pas éjaculer de suite. Elle est tellement étroite, putain. Quand je commence à me mouvoir, je me rends compte à quel point elle est réceptive.

Collant mon torse contre le sien, je prends une de ses mains et fais de même avec l'autre tout en retenant son dos pour qu'elle se couche en douceur sur la table. Sa chevelure blonde contraste avec le noir de la table, ses yeux mi-clos, sa lèvre inférieure coincée dans ses dents et ses joues rouges la rendent encore plus désirable et belle. L'une de mes mains caresse son corps alors que l'autre se pose sur son bas ventre et appuie légèrement.

— Ho putain ! gémit-elle.

Je souris à sa réaction et me retire doucement jusqu'à presque sortir puis entre en elle d'un coup de rein puissant allant chercher ce point en elle qui la fait gémir plus fort. Ses gémissements sonnent comme une douce mélodie que j'ai envie d'entendre encore et encore. Je continue ma torture de longues minutes, elle se cambre et gémit à chaque coup de rein me menant doucement vers le nirvana.

Tout en continuant mes caresses, mon autre main se joint à l'autre pour caresses sa peau blanche et douce. Ses parois intimes se ressentent, preuve qu'elle aussi arrive au point de non-retour, ce qui me fait accélérer la cadence. Elle se cambre une dernière fois en tremblant et criant mon nom alors que moi aussi j'atteins l'orgasme.

Toujours niché au plus profond d'elle, je pose ma tête sur sa poitrine. On reste comme ça de longues minutes, et seules nos respirations coupent le silence qui nous entoure. Bordel, c'était dément.

Ma respiration redevenue normale, je me redresse et me retire en lui tirant une grimace.

— Ça va ?

Elle ouvre ses yeux et sourit.

— C'était incroyable.

Mon ego vient de prendre un coup de fierté immense en apprenant qu'elle a pris son pied autant que moi. Elle se redresse alors que je me recule et au moment de vouloir enlève le préservatif, je me rends compte que dans le feu de l'action on n'y a pas pensé. Putain ! C'est bien la première fois que ça m'arrive ça.

— On ne sait pas protéger ! Je suis clean, mais...

Elle fronce les sourcils avant de me regarder en souriant.

— Je le suis aussi et j'ai un patch.

Je souffle de soulagement et l'attire à moi pour poser les lèvres sur les siennes avant de la porter et de retourner dans la chambre. On se couche nu, l'un contre l'autre et je sombre rapidement collé à celle qui va foutre un beau bordel dans ma vie.

Hell's - Tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant