04. Do you remember me ?

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Présent.
États-Unis.
Memphis , TN
22h17










Layline Waller.

Mon visage a pris un sacré coup, sa voix me paraît grave dans mes oreilles, je vois son doigt jouer avec la chaînette, accompagné de mes perles, avec un regard nonchalant, il a des yeux légèrement tombants, naturellement, ses yeux bleues foncés me disent quelque chose, mais mon cerveau ne se souvient pas de quand, et de où exactement.

T'es juste défoncée, ma pauvre.

Il avance de quelques pas, je ne bouge pas, mais sa carrure m'oblige à lever la tête jusqu'à me faire mal à la nuque au passage, son sourire à ses fossettes particulières, jolies, et des dents aussi blanches que celle d'un ange, ses cheveux sont noirs — noir plutôt foncé — qui s'approche presque du noir, mes sourcils se froncent discrètement. Je détaille sa tenue, soigné au millimètre, sûrement un gros psychopathe de rangement, ou je ne sais quoi.

Je suis rapidement distraite, comme si lui allait changer ma manière d'être distraite au bout de quelques secondes. J'affronte ses yeux bleues foncés, avec les miens de couleurs noisettes, et lui lance froidement à son égard :

— Donne-moi ce collier.

Son sourire fait légèrement plisser ses yeux, et ses fossettes se dévoile un peu plus sous la nuit tombante.

— Tu as le droit de demander gentiment.

Mais pour qui ce gros con se prend ?

— Ah ouais ? réfute-je d'une voix tranchante, je ne vais pas demander gentiment de récupérer quelque chose qui m'appartient.

Un ricanement lui échappe, son insolence est si grande que je me demande — si il a des amies — comment il pourrait supporter cet homme.

— Une femme ici, ne devrait pas du tout être là, fais attention à ce que tu fous là.

Cette fois-ci, je manque de lui mettre mon poing dans sa belle gueule.

Un rire m'échappe, en même temps que je m'empresse de reprendre mon collier de ses mains.

— Comme si j'allais un jour écouter la parole d'un
homme, dis-je d'une voix ferme, merci quand même.

Ouais... murmure t-il ironiquement à mon encontre, J'imagine bien où est ce qu'un homme devrait aller pour te la faire fermer.

De quoi ?!

J'ai l'habitude de genre de putain de remarque, par contre, aussi rapidement...

Pendejo !

Sa réponse m'a surpris que je me suis sentie légèrement écarquiller des yeux, avant de vite reprendre mes émotions, et de le regarder durement.

Je passe à côté de ce sous-entendu sexuel parfaitement compréhensible pour moi.

— Il devrait certainement me mettre une arme sur la bouche, même avec ça, je ne suis pas sûre de garder le silence, crache-je d'une voix dure et claire.

Un haussement d'épaules me suffit, et je n'ai pas envie de rester plus longtemps. Pas du tout.

Il passe une main dans ses cheveux, des petites ondulations légères sont remarquables sur ceux-ci, ma nuque me donne même un mal de nuque à force de tellement la monter pour croiser ses iris.

Just to Lie.Where stories live. Discover now