Just to Lie.

37. Une minute, et ça bascule.

Layline.

Le temps est nuageux, mais ça n'empêche pas à ma robe en cuir noir satin d'être vêtu sur mon corps.

J'aime bien... ouais, j'adore !

En plus, c'est trop bien, parce que mon beau-père ne me frappe plus depuis quelques semaines.

J'espère que ça continuera de cette façon, car je ne veux pas encore avoir des hématomes et des blessures.

Un large sourire s'éteint sur mes lèvres taquines de gloss, je marche vers la maison de cette fille.

En réalité, j'aime pas trop cette fille, et si je peux lui faire un crasse à mon tour, ça m'arrangerait.

Mais je sais bien que je vais rester correctement silencieuse ce soir.

— Hé, Lay' !

Je me rend compte que je suis trop précipitée par rapport à la marche que j'empruntais, je lisse ma mini-robe qui atteint le dessous de mes fesses. Je me retourne finalement.

Cassie a une sucette à la bouche alors que mon meilleur ami, Ce dernier, la fait tourner de son bras gauche, l'autre tient sa taille, silencieuse, je m'autorise à regarder cette scène.

Ne sont-ils pas censés être des amies... ?

D'un coup, il la porte comme un sac sur son épaule, il est vêtu d'un t-shirt noir, ainsi qu'un pantalon blanc ample. Mon autre meilleur ami, qui me tient par dessus l'épaule, me laisse prendre le temps avant que je glisse aussi à mon tour mon bras sous son épaule.

Ses boucles blondes emmêlés sont particulièrement bien faites.

Et vu le nombre de fois que je lui ai dis d'essayer d'en prendre soin, lui aussi a décider de faire sortir sa nature de cheveux bouclées, comme moi.

— T'as enfin fais tes cheveux, crevard ! dis-je tranquillement en rigolant.

— Juste pour ce soir, et toi aussi, crevarde ! m'accuse t-il.

Je ris avec lui alors que nos s'emmêlent, le parfum au Cassis de Cassie se voit, et surtout se sent a ma droite, alors que mon meilleur la descend finalement, réajustant minutieusement ses boucles blondes souples et légères.

— Chérie ?

— Quoi ? répond Cassie avec son brin habituel.

— Toujours aigri, toi !

Cassie lui répond par un doigt d'honneur, alors qu'elle me fait un bisou sur la joue, elle rigole légèrement en essuyant de son pouce la marque qu'elle a laissé.

Mon full face complet est bien fait, et vu le temps que j'ai passée... heureusement.

Nous montons les marches, la musique résonne jusqu'à dans mon ventre quand nous arrivons devant la porte.

D'un coup, mon meilleur ami l'ouvre — toujours en passant une main dans ses boucles — et nous avançons à l'unisson.

— T'as ce qu'il faut ? me demande les deux en plongeant leur regard dans le mien.