Quelques jours plus tard.
États-Unis.
Memphis, TN.
22h35.Layline.
Le silence qui est obstruant dehors me fait sortir la peur sous ma peau.
J'expire et inspire lentement par la bouche, tentant de garder le fil de mes émotions.
Mon pantalon ample et mon blazer, ainsi qu'un soutien gorge en dessous, est simplement ma tenue, alors que mes bottines noirs martèlent contre le sol mouillé.
Le rythme effréné de mes battements de cœur me rappelle soudainement que je dois me détendre, pour l'occasion, j'ai enfin des lunettes noires.
Juste histoire d'être méconnaissable si je viens à croiser quelqu'un à tout juste hasard.
Mon couteau suisse qui est caché derrière mon soutien gorge blanc et mon blazer gris entrouvert, ainsi que je suis restée complètement naturelle sur mon visage.
Mes boucles bruns cendré que je n'ai pas eu le temps de lisser pour mon plus grand malheur laisse l'averse me tomber dessus.
Mes dents tortillent l'épiderme de l'un de mes pouces déjà bien assez abîmé par l'anxiété.
Respire.
Je me répète ce mot sans cesse, pourtant, je sais très bien que c'est mal, ou bien bon pour moi.
Tu n'es qu'une sale menteuse.
Mes cernes presque violacées creusent mon visage, mes orbites sont extrêmement fatigué sous les problèmes et les insomnies répétitives. Mes addictions qui ne sont toujours pas dissipés.
Et mes paupières sont plus fermés que d'habitude, alors que la teinte de mes lèvres sont sèches et vraiment mal hydratées.
Ce qui est tient la route est seulement, mes cheveux... et encore, je les déteste quand ils sont de manière naturelle.
Détester n'est même pas un mot assez fort.
J'essaie réellement de me faire discrète lorsque j'arrive devant, ouvrant délicatement le portail, mais dès que je le franchis et le referme.
Je n'hésite pas à courir devant la porte principale, sachant qu'ils ont des caméras de surveillances partout.
— Ouvrez moi bandes de merdes, au lieu de compter le fric avec le quel vous vous torchez le cul, crache-je, amusé en regardant la caméra qui doit me filmer sous quatre angles différents précisément.
Je ne les entend pas, mais j'entend déjà leur petit rire qui me donne envie de pincer mes lèvres pour réprimer le mien, pour ne pas avoir l'air d'une hystérique.
Je donne deux coups faussement violent sur la porte, avant que le système de la porte en marbre sombre s'ouvre automatiquement, reconnaissant si c'est vraiment moi, ou quelqu'un d'autre.
Ou si quelque chose de dangereux se trouve sur moi.
— T'as quoi ? me demande t-il.
— Un couteau dans mon soutien-gorge, laisse-moi passer au lieu de me demander ce genre de questions, crétin, fulminé-je d'un sourire amusé.
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Just to Lie.
Short StoryElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...