ÉPILOGUE.

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4 ans plus tard, New York.

Layline Waller.

En m'étirant confortablement, mes paupières closes s'ouvrent délicatement pour apercevoir la faible lumière. Layne, réveille en sentant ma tête bouger de son torse, il s'étire doucement, me laissant voir le mouvement de ses muscles s'étirer.

Encore ensommeillé, il me murmure la voix grave :

— Rendors-toi. Il est tôt, trésor.

Je me réinstalle confortablement contre lui, souvent, mon corps se colle au sien. Il est une bouillotte humaine, sincèrement, simplement en l'enlaçant de mes bras. Je meurs déjà de chaud, et lui, semble parfois se plaindre de la froideur de mon épiderme.

Tant de choses ont changés depuis quatre ans.

Ward et Maddy ont eu leur premier enfant, Sadie, une petite fille dotée d'une bouille adorable. Je ne voulais pas d'enfants. Alors nous sommes très bien ensemble, seulement... pour le mariage, nous avons fais ça à l'ancienne, ne voulant pas faire quelque chose qui coûteraient des millions.

Même si Layne en a largement les moyens.

Je lui ai procuré une bague avec une bouteille en plastique, peinte de couleur rouge pétant. Ma couleur préférée. Bien sûre, Layne a configuré une bague en bouchon de Vodka, suivant mon délire qui nous a poursuivi à les garder sur notre majeur.

Mais pour nous, nous sommes ensemble mariés, par des bagues. Pas besoin de millions.

Nous avons déménagés de Memphis, cette ville était emplies de trop mauvais souvenirs pour y rester plus longtemps que nécessaire. Alors, sans préambule, nous avons pris nos bagages en déménageant à News York depuis quatre ans, juste après notre hospitalisation qui était plutôt commode.

Bon...

Pendant ces quatre ans, il n'y a pas toujours eu seulement de l'amour et de la joie. Après cet événement, j'ai réussi à demander de l'aide en allant en cure de désintoxication. Pendant deux ans, cela a été un vrai calvaire. Toxicomane, diagnostiquée, dès que je commençais seulement à parler des doses que j'étais capable de prendre quand je pétais un câble.

Consommée. Consommée. Consommée.

Ces mots tournaient en boucle. Des rechutes sont arrivés, des crises de colère, de manque, m'ont fait rechuter. Mais chaque jour, Layne venait me rendre visite pour prendre des nouvelles. Parfois, il est vrai qu'on s'envoyait en l'air en se cachant dans les espaces étroits des placards à balaies.

D'accord, ce n'est pas le meilleur endroit pour une partie de jambes en l'air.

Mais en y pensant, c'était pas si mal que ça non plus.

Beaucoup de gens toxicomanes sont venues me voir, quand on rechutait grave, ça nous arrivait de nous défoncer ensemble, parlant de toute discussion, et à tout va sans penser au lendemain.

Les addictogies qui venaient nous chercher en furie dans les placards alors qu'on s'envoyait tranquillement en l'air sans jamais nous trouver, avec tous les couloirs sinistres, tu m'étonnes bien qu'ils n'ont pas trouvés.

Just to Lie.Where stories live. Discover now