Présent.
États-Unis.
Memphis, TN.
23h45Layline.
Ma glaire remonte difficilement dans ma gorge, mais dès que j'aperçois mon mécanicien qui s'approche de moi.
Je me tends, comme a chaque fois que je suis avec un homme. Mais heureusement, il n'a jamais essayé de me toucher, et puis de toute façon. Il est déstabilisé comme à chaque fois.
Mes hauts talons martèlent le sol alors que je m'approche de ma voiture, mon cœur palpitant dans ma cache thoracique.
J'ai une envie de vomir, de recracher, enlever cette saleté, la boule dans l'œsophage qui s'agrandît alors mes mains tremblent violemment. Alors que le sang continue de rouler le long de mes paumes écorchées.
Je n'entend pas le monde autour, j'ai l'impression que ça devient beaucoup trop dur.
Encore un peu... Layline. Bientôt.
C'est douloureux, je n'aime pas la manière dont je me sens mal maintenant. Un peu comme tout le temps, mais des fois des pics remontent plus souvent que d'habitude.
Un voile humide couvre mes rétines. Mais une main sur mon épaule me fait sursauter rapidement, la peur broyant mes veines.
Je croise le regard de Evans, alors que le mien se durcit instantanément.
— Tout va bien ? Tu saignes des mains..., me dit-il, me ramenant à la réalité.
— Ouais, répondis-je d'une mine nonchalante, j'ai juste besoin de gants.
Mais je me rappelle que dans ma veste en fourrure léopard, j'ai les gants que m'avait tendu Layne, et son casque qui est à la maison.
Finalement, je n'ai pas envie de porter des vieux gants en latex, alors je prends les gants en cuir noir de Jais, et les enfile sur mes petites paumes, ou ils flottent légèrement, et me repose devant Evans.
Ça fait vraiment vraiment chier, ça !
— J'ai fait une revu, m'affirme t-il m'inspectant, les yeux plissées, pour les vitesses. La manœuvre devrait être beaucoup plus simple, mais pour toi, ça serait peut être plus compliqué.
— Ok, dis-je, ça ira de toute manière. Merci pour le boulot.
— Derien, et gagne cette course !
Je lisse mon mini-short en jean, et hoche la tête avant d'ouvrir la portière, et l'adrénaline que je suis censée sentir, ne vient pas un seul instant. Au contraire, je me sens plus mal et vaseuse.
Je me dirige vers la ligne de départ, enfile des lunettes pour décider de cacher le voile humide qui se dégage sous mes yeux. Et regarde attentivement chaque voiture à côté, qui s'apprête à essayer de gagner.
Alors que la voix du présentateur résonne dans mes oreilles, j'ai l'impression, encore une fois, de ne pas être présente sur cette piste.
Layline, qu'est ce que tu fous, putain ?
Mais une voix grave que je reconnais baisse sa vitre du siège passager, et me souffle gravement :
— Bonne chance, сокровище (trésor.)
Une autre voix qui hurle aux coureurs de se mettent en places, les spectateurs qui se lient d'articuler et d'hurler le nom de celui ou celle qu'il va encourager pour cette prochaine course palpitante.
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Just to Lie.
Short StoryElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...