36. Cicatrices dévoilées.

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Layne.

J'ai arrêté d'être tueur à gages, j'y ai mis fin, malheureusement. Je n'ai plus de contact avec mes amies, un soupire transcende la barrière de mes lèvres charnues.

Mes paume se calent sur mon ventre en regardant le plafond. Ma bouche semble se souvenir de la sienne, je ne sais pas combien de fois j'y ai pensé, mais elles étaient tellement nombreuses que je ne pourrais même plus compter tant c'était énorme.

Le souvenir de son épiderme, de ses hanches sous mes paumes, de son haleine sucré, et même de sa langue cherchant lascivement la mienne me revienne encore. Rien qu'avoir l'image de cela, des milliards de papillons flottent dans mon ventre jusqu'à m'en faire frissonner.

Mon soucis, qui m'empêche de m'endormir.

C'est elle.

Son air absent de toute à l'heure, semble me percuter, comme une cloche qui retentirait dans ma tête, me suppliant de bouger. L'expression sur son visage ne m'a absolument pas plu, elle a une manière spécifique de montrer qu'elle va mal, succomber à mes baisers était douloureusement doux. Mais ses yeux, eux, semblent hurler la souffrance que Layline contient depuis trop longtemps.

Avant, jamais je ne m'étais soucié d'une fille à ce point-là. Je baisais sans importance, sans lendemain, ce qui m'intéresse chez elle, c'est tout.

Juste elle me donne envie de parler de sa personne pendant des heures, jusqu'à me perdre en elle.

Mes paupières ne sont même pas fatiguées, et un mauvais pressentiment semble être de plus en plus bruyant.

Une sonnerie de mon téléphone me fait sursauter dans la pénombre.

En parlant de Layline.

Oui, trésor ?

— Allô, je suis sa mère, venez venez ! Elle ne veut pas ouvrir sa porte, elle ne veut pas, elle a dit que ce sera la dernière fois qu'on la verra...

— Avec des parents comme vous, commenté-je sans m'en empêcher, la barrière de ses mots dépassant mon cerveau. Elle est dans sa chambre ?

— Oui, à clé !

Je raccroche sans aucune formule de politesse, mon cœur bat si fort que sa mélodie semble me faire peur, voir même m'effrayer. L'esprit embrouillé, je me dépêche rapidement de sortir de mon lit, encore habillé en pyjama noir, basique.

Je passe une main dans mes cheveux en prenant les clés que je tournoie autour de mon index, à une vitesse hallucinante, mes pas descendent les escaliers en bois.

Non... je ne peux pas te perdre.

Tout le monde, oh oui, mais pas toi...

Son beau-père doit être un sacré enfoiré, quand je l'ai vu il y a quelques mois pour enquêter sur la mort de cette Cassie, qui, était manifestement l'ancienne meilleure amie de Layline.

A l'interrogatoire, datant de quelques mois déjà, on lui avait posé la question de pourquoi avait alterné une violence alors qu'ils étaient seulement en acte sexuel, l'expression de Layline s'était décomposé le temps d'un millième de seconde, avant qu'elle réponde que c'était son petit copain.

Just to Lie.Where stories live. Discover now