20. Une autre famille.

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( Nda : Je n'ai pas eu le temps de corriger, pardonnez moi cet incident, je vous laisse une bonne lecture, et prenez soin de vous. 🤍 )



Présent.
États-Unis.
Memphis, TN.
3h00.



Layne.

Un silence apaisant s'installe dans la voiture, elle est toujours sur mes genoux, les gouttes de pluies tamisant le pare-brise plus facilement que prévu, l'odeur de Layline qui me colle à la peau.

Elle doit sûrement être trop éméchée pour s'en rendre compte, mais à ce moment-là, elle est... douce, pas cette carapace que j'ai l'habitude de voir.

Pas celle qui est désagréable à voir, celle qui se protège derrière des paroles vulgaires et fausses.

En soit, je n'ai pas la vraie définition de se sentir bien, mais je sais qu'avec elle, je le suis, c'est apaisant et calme, le monde se tait autour à chaque fois qu'elle se trouve près de moi.

Et même si elle me déteste comme maintenant, savoir que j'ai de l'attention de sa part, me fait ressentir une émotion que je ne suis pas capable encore d'y mettre un terme approprié.

Je ne sais pas ce que c'est, mais j'ai l'impression que c'est mon cœur qui va sortir de mon corps entier.

— Eh ? m'interpelle cette voix que je connais trop, celle où je suis obsédée depuis le début.

Je suis fan d'elle, putain !

— Ouais, répondis-je.

— Faut qu'on s'arrête, bafouille t-elle, les lèvres sèches.

Je place une main douce sur son ventre que j'enroule, sans d'arrières pensées, alors que la tête de Layline se pose sur mon épaule, elle halète, fort, son visage devient pâle au fur et à mesure.

Pour la première fois que je n'ai pas d'arrière pensée, c'est déjà bien.

La pâleur de son visage, fait accélérer mon cœur plus fort, mais je garde mon calme du mieux que je le peux, la tenant toujours contre moi. Alors qu'elle plaque sa paume sur sa bouche.

J'avoue que je n'ai pas la phobie du vomi, certes, je trouve ça écœurant, c'est quelque chose qui arrive et qui provient de notre corps, ce qui ne me dérange pas vraiment, par contre, ce qui me dérangerait, ça serait qu'elle vomir dans ma voiture. Et ça, c'est inimaginable et impensable.

J'expire et inspire, reprend mon calme sereinement.

— Putain, jure-je a voix haute, reste avec moi. On va s'arrêter.

— J'aurais jamais dû tant prendre sa merde, là !

— Ouais, quand tu seras ma femme, tu ne toucheras plus jamais à ses drogues de merdes.

— Tu.. m'as dis quoi ? halète t-elle, le visage livide alors que je tiens son dos contre mon torse.

Décidément, je ne réponds rien, et me contente de la garder contre moi, heureusement qu'il est tard, plus personne sont sur les routes, les lampadaires éclairent fermement la ville de sa couleur jaunâtre.

Just to Lie.Where stories live. Discover now