Présent.
États-Unis.
Dans les alentours de la ville Memphis , TN
00h09Layline Waller.
L'excitation palpite dans mes veines, mon mécanicien ne va pas tarder. En attendant, mes fesses reste installé sur une des dernières chaises disponibles.
Sauf que je sais que je dois rapidement bouger, et aller récupérer ma voiture.
Je me lève, trottinant légèrement en faisant crisser les feuilles sous mes hauts talons, et de bousculer les corps.
J'étouffe, le contact que je me dois de faire pour pousser les gens m'oblige à prendre plusieurs fois mon souffle pour qu'il commence à prendre une allure — environ — normale.
Quand je finis cette bousculade pas violente, juste pressée, je cours pour arriver vers le portail qui donne accès au parking à quelques mètres de moi désormais.
Mes mains tiennent mes clés, en même temps que je les dépose dans mon sac, et que je mets la sangle de celui-ci sur mon épaule, jusqu'à qu'il pendouille vers mon bassin.
Le portail est grand, et je n'avais pas envie de payer, j'ai l'argent, mais je n'ai aucune envie de payer pour cette raison.
Donc pour être totalement honnête ; je n'ai pas de tickets pour atteindre le parking et faire sortir ma bagnole.
Je cours, me laissant faire dans quelque chose dont je ne suis absolument pas du tout sûre à ce moment précis, mais mes ongles manucurés empoignent le haut de cette barrière, ou j'arrive à me hisser pour passer au-dessus de ça.
Mes dents grincent, je m'efforce de ne pas regarder le vide, laissant le vertige percer mes flots, avant de fermer les paupières en même temps que je saute de quelques mètres, mes jambes sont ramollies sous la peur entêtante.
Mes talons n'arrivent pas droit comme je le pensais, mais j'arrive à m'accrocher à quelque chose qui me permet de remettre mes pieds sans me fouler une de mes deux chevilles, mes iris s'ouvrent, en même temps que je me dirige simultanément vers mon bijou.
Quand je l'aperçoit, je vois donc bien une voiture qui appartient à mon mécanicien, et il se gare habillement, avant de sortir avec une petite mallette.
Il s'approche pour trafiquer la portière et de l'ouvrir pour que ma voiture puisse passer, je le laisse faire une vérification complète :
— Tout est super, m'informe t-il fièrement, j'ai bien fait de la reprendre en main pour le coup.
Je lui dis merci, en même temps que mes fesses s'installent sur la place conducteur, et que ma pédale avance doucement pour sortir du parking, en y arrivant parfaitement, ma voiture fait le tour complet avant d'y voir une piste, en même temps que mon téléphone sonne et que je le cale entre mes cuisses :
— Lay', c'est bon. Vas-y, encore un peu plus à ta gauche et t'y es.
— C'est bon. Merci, Cassie.
— Sincèrement, me dit t-elle avant de raccrocher précipitamment, j'aurais préféré que tu ne cours pas, le mec est vraiment... vraiment... très... très... fort.
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Just to Lie.
Short StoryElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...